Vox populi : NOTRE S�LECTION

Bref aper�u sur le nouveau programme de fran�ais
Nous venons de dire adieu � l'ancien syst�me �ducatif pour �tre au rendez-vous avec un autre qui, par son nouveau programme, ses nouvelles m�thodes, ses jeunes encadreurs, laisse les parents guetter l'avenir de leurs enfants avec un air d'optimisme.
Les responsables de l'�ducation en Alg�rie ont, sans doute attentivement, �cout� les critiques des opposants � l'ancien syst�me surtout en ce qui concerne la mati�re du fran�ais, le point le plus chaud du d�bat papillonnant autour de l'enseignement fondamental d'o� les enfants sortent avec un niveau m�diocre parce que la politique de l'ex-parti unique avait pench� vers l�arabisation. Et nous voil� maintenant devant un programme qui n'est pas comme le premier et qui permettra � nos enfants de rattraper ce qui a manqu� � ceux qui les ont devanc�s. D�s les premiers pas de la scolarisation, les jeunes �tudiants sont chanceux car S�same leur a ouvert la grotte aux tr�sors qui vont leur �tre utiles s'ils savent comment s'en bien servir. Les manuels de tous niveaux contiennent des cours intensifs qui seront des facteurs indispensables pour les aider � s'exprimer sur eux m�mes, sur leur entourage familial, sur leurs go�ts ou sur leur personnalit�, etc. Ils renferment des s�ances d'entra�nement � la lecture et la compr�hension, d'apprentissage du code pour conna�tre les voyelles et consonnes, les syllabes et les sons avant de passer � l'�criture et aux autres activit�s qui animent la classe. Le programme leur permet de savoir sur le bout des doigts, les jours de la semaine, les mois et les saisons, les noms des parties du corps, de certains animaux de toutes esp�ces, de moyens de transport� des phrases � compl�ter, bandes et vignettes � d�couvrir, dialogue � m�moriser� Ils les pr�pare pour que bient�t ils aient la capacit� de traiter les sujets, rep�rer les documents, d�battre des id�es, �crire des nouvelles� Sinc�rement, si ce programme trouve son chemin � l'application, il va cr�er des merveilles. Tous les points de langue et les m�canismes de sa commande y sont fr�quents. Reste maintenant le r�le de ceux qui sont en relation directe avec les apprenants pour veiller sur la r�alisation du maximum des projets ; les jeunes de la future g�n�ration seront de meilleurs bilingues parce que l'arabe aussi a sa part congrue d'importance et de consid�ration.
Madani Hadjad, Khenchela

Autre r�ponse � C�lia H.
Je remercie C�lia H. pour son intervention du 5 ao�t. Je suis un homme et je suis tout � fait d�accord avec elle. je me suis exil� pendant plus de dix ans pour avoir �t� menac� par les int�gristes que je ne supporte pas. Mon discours d�rangeait d�j� ; tant que nous �craserons la femme � travers la religion ou autre, l'Alg�rie n'�voluera pas. L�avenir de notre pays ne pourra se faire que par le respect de la femme, par la polyculture, par la s�paration de la religion de l'Etat. Etre Alg�rien ne veut pas n�cessairement dire musulman. J�ai eu l'occasion de partir bien que forc�, mais cela m'a donn� plus de savoir, j'ai connu beaucoup de non musulmans qui �taient plus alg�riens que moi. Revenons au travail et � l'amour de notre pays, il n'y aura qu'une appartenance qui sera la bonne, c'est l'�ducation...
Samy D.

Le cauchemar perp�tuel
Interception des harraga, compagnes de sensibilisation pour r�duire le nombre d�intoxications alimentaires, des accidents de la circulation� Pourquoi veulent-ils nous garder ici en pseudo-vie co�te que co�te ? La r�ponse est toute simple : la fortune et le pouvoir sont des concepts relatifs ; c'est-�-dire qu�on est riche par rapport � telle personne et qu�on a un pouvoir sur telle personne. Et oui, ils ont besoin des pauvres pour para�tre �riches� et des faibles pour exercer leur �pouvoir�. Devinez maintenant qui est entre le pauvre, le faible, le riche et le puissant. Vous constaterez, comme le pauvre fumeur de th� que je suis, que c�est vraiment dur de vivre un cauchemar perp�tuel.
Ali (Guelma)

Tout ce qui brille n�est pas or !
Un chroniqueur d�un quotidien national s�emballe en �voquant les r�alisations faites durant les mandats du pr�sident actuel et souligne que la fin de son second mandat �co�ncidera avec l'ach�vement ou presque des chantiers pharaoniques�. La future plus grande mosqu�e, la plus grande autoroute, le plus grand festival, le plus grand viaduc du continent, etc. L'�merveillement serait presque total. Mais, il y a un mais, forc�ment. Derri�re le vernis des apparences du prestige, ce sont des milliards de dinars, souvent gaspill�s, qui ne r�sorbent en rien le ch�mage, la malvie, la pauvret� et les innombrables probl�mes sociaux de la majorit� des citoyens.
B. Mohamed (Chevalley)

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