Vox populi : Lettre � Ali Benhadj

J�ai lu dans un journal du 11 ao�t 2008 que M. Benhadj s�est d�plac� � Tizi-Ouzou pour identifier �ventuellement le cadavre de son fils abattu parmi les terroristes lors d�une offensive de l�arm�e.
Apr�s avoir visit� la morgue, ce dernier a fait une d�claration qui m�rite d��tre d�nonc�e avec force : �Si Bouteflika avait vu ce que j�ai vu aujourd�hui � la morgue, il aurait certainement fait plus d�effort pour trouver une solution d�finitive � ce conflit pour �viter l�effusion du sang de nos jeunes dans les deux camps : terroristes et forces de l�ordre.�

Monsieur Benhadj,
Moi, j��tais anesth�siste dans les ann�es 1990 et j�ai vu toutes les atrocit�s commises par les hordes sauvages et dont je classe parmi les crimes les plus horribles de l�histoire de l�humanit�. Maintenant que ton fils risque de figurer parmi les victimes, et par son propre gr�, tu veux jouer le r�le du pompier alors que tu a �t� l�un des deux pyromanes d�un g�nocide qui a co�t� la vie � 200 000 Alg�riens, et le compte n�est pas encore fini. Ce que tu aurais pu dire c�est : si Bouteflika avait vu ta lettre transmise � Cherif Gousmi o� tu lui lan�ais des �loges pour ses crimes et lui promettais de rejoindre le maquis aussit�t lib�r� ; si Bouteflika avait vu tes pr�ches de haine o� tu traitais nos valeureux soldats de TAGHOUT et o� tu les mena�ais de les �ventrer et de manger leurs foies ; si Bouteflika avait vu votre sc�nario au stade du 5- Juillet o� vous aviez promis, toi et ton chef, d�afghaniser l�Alg�rie si le pouvoir fait la sourde oreille � vos revendications et qui sont les tribunaux publics. Tu aurais pu dire si Bouteflika avait vu le carnage de Bentalha, Ra�s et Bouchaoui ; tu aurais pu dire, dire et dire car les crimes sont nombreux pour les citer dans quelques lignes. (cassettes vid�o disponibles). Par contre Monsieur Benhadj, on a tous vu des b�b�s de 4 mois bouillis dans des marmites, des femmes viol�es et mutil�es par les terroristes du GIA et du FIS, des journalistes assassin�s l�chement car ils ont os� d�noncer votre projet macabre et la cr�me de l�Alg�rie liquid�e par des voyous endoctrin�s. Tu sais Benhadj, le pardon, psychologiquement parlant, n�cessite un cheminement � long terme et une prise en charge ad�quate � condition que cette th�rapie soit effectu�e sur les concern�s qui sont les veuves et les orphelins de cette trag�die caus�e par les int�gristes et personne d�autre. Il est tr�s t�t Benhadj pour qu�on puisse oublier Tahar Djaout, Benhamouda, Senhadri, Boudiaf, Aslaoui, Cheb Hasni... Je m�incline devant la m�moire de ceux que je n�ai pas cit�s car la liste est trop longue ; quant � toi, la meilleure solution que tu puisses sugg�rer aux Alg�riens est bel et bien celle de ne plus entendre parler de ton nom sur les colonnes de nos journaux, peut-�tre nos plaies seront-elles un jour pans�es? Vive l�Alg�rie libre et la�que ! Gloire � nos valeureux martyrs et mes respects pour nos forces de s�curit� ! Mes sinc�res condol�ances aux familles des victimes des r�cents attentats sauvages.
B. Habbib, Merouana

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