R�gions : EL-TARF
La rentr�e sociale au menu du conseil de wilaya


Voulant prendre le taureau par les cornes, et anticipant tout mouvement de grogne et de houle par des mesures appropri�es pour r�ussir une rentr�e sociale en douceur et sans remous, le conseil de wilaya, qui a tenu une r�union dimanche dernier, a pass� en revue deux points primordiaux, � savoir les pr�paratifs en cours en mati�re de prise en charge sociale des familles n�cessiteuses pour aborder le mois du je�ne dans des conditions moins p�nibles ainsi que le taux d�avancement des travaux de r�alisation des diff�rentes infrastructures scolaires et universitaires.
Ainsi, pour ce qui est des pr�paratifs du mois du Ramadan dans son volet social, il ressort du rapport pr�sent� par le directeur de l�action sociale (DAS) que �les cr�dits allou�s pour l�op�ration �couffin du Ramadhan� sont de l�ordre de 115 millions de dinars dont la part du lion, soit 100 millions de dinars, accord�e par l�APW. La totalit� de ce montant permettra de constituer l��quivalent de 2 660 couffins qui seront distribu�s au familles n�cessiteuses avant le d�but du mois sacr�. Le DAS indiquera �galement que �des avis d�appels restreints ont �t� lanc�s pour le choix des diff�rents fournisseurs�. Et ajoutera que �chaque couffin contiendrait l'�quivalent de 3 500 DA en denr�es alimentaires de base�. Par ailleurs, il est instructif de savoir que les chiffres avanc�s par les APC, sur le nombre des n�cessiteux et ceux fournis par la DAS sont contradictoires. En effet, selon le directeur la DAS, �nos services ont �tabli, selon les crit�res de son minist�re et ceux du minist�re de l�Int�rieur, le nombre de 1 300 cartes pour n�cessiteux alors que selon le chiffre des communes, la wilaya compte 8 830 familles dans le besoin�. �Quant aux restaurants de la Rahma, ils seront au nombre de 14, encadr�s par 212 agents�, a not� le m�me responsable. Prenant la parole, le wali fera remarquer : �Il y a contradiction dans les chiffres. Il y a des normes que les services concern�s doivent adopter pour d�finir cette frange des n�cessiteux. Il y a des personnes qui jouent avec les chiffres � dessein.� Il mart�lera avec force qu��il y a une commission de solidarit� qui s'occupe de la distribution du couffin. C�est le chef de da�ra qui est responsable de la distribution. Une distribution qui doit se faire dans la discr�tion et le respect de la dignit� des personnes, sans fanfare aucune�. De leur c�t�, le directeur de la culture et celui de la jeunesse et sports aborderont respectivement les diff�rents programmes d�animation et de loisirs concoct�s pour faire du mois de la pi�t� une v�ritable f�te pour le corps et l�esprit. Quant � la directrice du commerce, elle a abord� les diff�rents contr�les � r�aliser pendant le mois selon un agenda pr�d�fini et qui cibleront en priorit� les commer�ants des g�teaux orientaux et les limonadiers. M�me topo pour la direction des services agricoles o� les actions auront comme point de mire le contr�le des abattoirs et ce, par la mobilisation des 24 v�t�rinaires que compte la direction. Pour le deuxi�me point important ayant trait au taux de r�alisation des infrastructures scolaires et universitaires, le DLEP (directeur du logement et des �quipements publics) a pr�cis� dans son rapport exhaustif que sur les 70 salles de classe programm�es pour la rentr�e scolaire de septembre, 62 seront r�ceptionn�es le 20 septembre � 100%, les 8 salles restantes seront achev�es vers la fin du m�me mois, le cas �ch�ant au d�but du mois d�octobre. Commentant le secteur, le wali a estim� que les 70 classes sont du pain b�ni pour le secteur au vu du taux de r�alisation des diff�rents CEM. Dans le m�me sillage, il instruira le directeur de l��ducation de proc�der dans les plus brefs d�lais � la distribution de l�allocation de 2 000 DA aux 46 000 �l�ves b�n�ficiaires�. Cependant, faisant une digression sur le probl�me de l�hygi�ne qui est en train de devenir la marque de fabrique de la wilaya, le commis de l�Etat a exhort� les P/APC d�El-Tarf et d�El-Kala a plus d�offres et de travail pour donner � leurs villes respectives le visage qui leur sied. �Une am�lioration du cadre de vie qui doit se faire par l�implication des citoyens et des diff�rentes associations�, a-t-il ajout� avec col�re. Seul b�mol, le P/APC d�El-Kala a �t� remerci� par le wali pour ses initiatives d'animer la ville lors de cette saison estivale. Pour conclure, le premier responsable informera l�assistance qu�une s�rie de visites d�inspection � travers les communes est programm�e pour les prochains jours dans l'objectif de conna�tre le taux d�avancement des diff�rents projets, tous secteurs confondus. Reste un fait qui se confirme chaque jour un peu plus, c�est le foss� qui se creuse irr�m�diablement et ind�niablement entre les �lus et les citoyens au grand dam de l�ensemble de la collectivit�. Le couffin du Ramadan, assimil� par beaucoup de citoyens � l�humiliation et l�abaissement, n�est qu'un palliatif � une d�tresse sociale terrible. La solution � la mis�re, � la disette et au besoin est ailleurs que dans ce colmatage circonstanciel et provisoire de br�che.
Daoud Allam

LE FLN DANS LA TOURMENTE
La guerre de succession au poste de mouhafedh relanc�e

La venue, il y a une dizaine de jours, d�un �missaire d�p�ch� par Belkhadem pour faire un diagnostic des probl�mes relev�s au niveau de la mouhafadha, suite aux multiples correspondances adress�es aux hautes instances du parti, est un signe annonciateur d�un changement qui se profile � l'horizon, dont la premi�re victime est incontestablement l�actuel mouhafedh.

Sorti groggy, �cras� par son fr�re siamois, en l�occurrence le RND, lors des derni�res �lections locales, le FLN n�a pas repris � ce jour ses esprits. Un �chec imput� par beaucoup de militants � l�actuel mouhafedh. D�ailleurs, ils l�ont fait savoir au repr�sentant du secr�taire g�n�ral du parti, M. Bena� Ahmed, d�put� FLN de la wilaya de Chlef, au cours d�une r�union de ce dernier avec les repr�sentants des kasmas qui n'ont pas encore dig�r� la perte d�un bon nombre de communes et particuli�rement le fait que le poste tant convoit� de pr�sident de l�APW soit tomb� dans l�escarcelle du RND apr�s un deal contract� avec les �lus du FNA. Interrog�s, beaucoup de militants du vieux parti estiment qu�il est temps que l�actuel bureau de la mouhafadha c�de la place � une nouvelle g�n�ration imbue des id�aux et principes du parti avec en toile de fond l�int�r�t de la collectivit�. �La p�riode des b�ni-oui-oui est achev�e, nous nous devons de tourner cette page ; le pays est dans une mauvaise passe. Nous sommes tenus d��tre au diapason des espoirs de la population�, ont-ils indiqu� avec un pincement au c�ur. Pour Yazid Harga, le chef de file des redresseurs et, par ailleurs, un des fervents d�fenseurs du rajeunissement des cadres et du d�part de la garde pr�torienne, �l�heure est assez d�licate, il y a un v�ritable malaise au sein des militants, nous devons op�rer un lifting g�n�ral du parti au niveau local. Il y a unanimit� pour que cette action aboutisse dans les meilleurs d�lais�. Il ajoutera sans ambages : �Le parti compte en son sein des gens qui n'ont aucun lien avec les principes du parti. Leur seul objectif est d'utiliser le parti comme cheval de bataille pour r�ussir dans leur entreprise d�enrichissement ill�gal et d�accaparement de postes de responsabilit� et ce, sans avoir ni le niveau requis ni l�exp�rience n�cessaire. �
D. A.

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