R�gions : RAMADAN � SOUK-AHRAS
Une semaine d�j� et le march� livr� � lui-m�me


Sur les �tals des principaux march�s de la ville de Souk-Ahras, les ardoises sont toutes revues � la hausse. Comme ob�issant � une consigne militaire, les prix des fruits et l�gumes, et des viandes, affich�s dans les march�s ont pris un envol spectaculaire. Nous sommes juste � la premi�re semaine du mois de ramadan, mois de pi�t�, de tol�rance et d�entraide, et malheureusement la sp�culation bat son plein avec l�app�t du gain facile.
Les prix des fruits et l�gumes flambent au march� de la rue Harir�che-Abdelatif. Ils sont pass�s parfois du simple au double. La pomme de terre qui �tait c�d�e � 17 DA le kg avant le mois de car�me est maintenant � 35 DA, alors que la tomate oscille entre 35 et 40 DA, le fenouil et la salade verte (laitue) � 100 DA, quant � l�haricot � �grener, il continue de tenir la drag�e haute aux autres l�gumes et se maintient toujours � 130 DA, quant � la viande de veau, elle est �coul�e � 700 DA et celle de l�agneau atteint facilement les 600 DA. Les dattes sont hors de port�e puisqu�elles sont c�d�es entre 200 et 340 DA le kg. Les consommateurs et ceux dont la bourse est limit�e, et qui constituent la majorit� de la population, ne savent plus � quel saint se vouer et se demandent comment g�rer leurs maigres revenus. Durant le mois de Ramadan, les commer�ants r�gnent en ma�tres alors que les autorit�s publiques n�ont aucune pr�rogative pour intervenir et faire cesser les fluctuations des prix. La stabilit� n�est pas � l�ordre du jour � telle enseigne que le budget r�serv� pour ce mois o� la table doit �tre ostensiblement garnie pour assouvir les d�sirs des je�neurs ne peut �tre fix�e pour les m�nages faute de donn�es pr�cises. Les commer�ants profitent de cette situation pour engranger le maximum de b�n�fices. Chaque ann�e, le sc�nario se r�p�te. Les auteurs impliqu�s dans les circuits de vente se renvoient la balle. Les d�taillants accusent les grossistes, ces derniers les mandataires aux halles et ainsi de suite, une cha�ne interminable o� les maillons sont enchev�tr�s sans que l�on puisse d�m�ler l��cheveau et identifier ceux qui tirent r�ellement les ficelles. Pour justifier ces pratiques, on parle de sp�culation, mais � aucun moment, on �voque la mise en place d�un dispositif pour r�guler le march� et mettre fin � cette incurie qui n�a que trop dur�.
Barour Yacine

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