Actualit�s : RENTR�E SCOLAIRE
Un samedi si particulier�


C�est un samedi exceptionnel pour des millions d�enfants et leurs parents. Et pour cause, apr�s pr�s de trois mois de farniente, les �l�ves reprenaient le chemin de l��cole.
Nawel Im�s - Alger (Le Soir) - Pour ceux qui le faisaient pour la premi�re fois, l��motion �tait encore plus visible et n�a �videmment pas �pargn� leurs parents. Ces derniers, particuli�rement stress�s, ont tenu � accompagner leurs enfants et � venir les r�cup�rer en fin de matin�e. Un marathon pour les travailleurs qui, pour rien au monde, n�auraient rat� la rentr�e de leurs petits. C�est notamment le cas d�un jeune couple rencontr� au niveau de l��cole primaire Mohamed Mada du 1er-Mai. Pour �tre au rendez-vous, ils ont d� tous les deux avertir leur employeur. Pas question pour eux de ne pas �tre aux c�t�s de Fella, leur petite de 6 ans qui faisait connaissance avec le monde de l��cole. Quelques minutes avant l�ouverture du portail, ils sont anxieux. La petite a-t-elle pass� une bonne matin�e ? A-t- elle pleur� ? se demande la maman. Pour la rassurer, le p�re r�pond qu�avec les ann�es de cr�che qu�elle a � son actif, Fella ne devrait avoir aucun probl�me d�adaptation. Oui mais, r�pond la maman, ce n�est pas pareil, c�est un environnement diff�rent. La discussion est aussit�t interrompue par la sonnerie stridente. C�est la sortie ! Les enfants, visiblement contents de retrouver leurs parents, courent dans tous les sens. Le jeune couple cherche sa fille. Enfin la voil� ! Le grand sourire qu�elle fait � ses parents est plut�t rassurant. Apr�s le �gros bisous�, la petite est assaillie par les questions. Alors �a va ? Tu as pass� une bonne journ�e ? tu n�es pas fatigu�e ? Tu as pleur� ? A toutes ces questions, la petite r�pond par oui et ajoute : �Ma ma�tresse est jolie et gentille ! � Les parents sont soulag�s. Entre l�institutrice et la petite �coli�re, le courant est pass�. Ce n�est pas un gage de r�ussite mais, au moins, la premi�re journ�e tant redout�e s�est bien pass�e. Au coll�ge Haroun- Rachid, il y a autant de parents qu�au niveau du primaire. Beaucoup sont venus attendre leurs enfants. Si les �l�ves de 2 et 3e ann�e moyenne semblent heureux de retrouver leurs amis, on pouvait facilement reconna�tre ceux qui foulent le sol du coll�ge pour la premi�re fois. Ils d�couvrent le CEM pour la premi�re fois avec tous les changements que cela induit : plus de professeurs, plus de mati�res et pour cette ann�e, des classes particuli�rement surcharg�es. D�ailleurs, la surcharge fait partie des grandes inqui�tudes des parents qui commentaient les statistiques donn�es par le minist�re. �Quarante �l�ves par classe, �a me fait peur ! Je me demande comment les enseignants vont pouvoir g�rer tout ce flux�, s�interroge une maman qui r�sume assez bien l�inqui�tude des parents. Au lyc�e El-Idrissi, les lyc�ens sur leur 31 sont moins stress�s. Ils sont visiblement heureux de se retrouver. Les parents se font plus discrets. Les adolescents, accompagn�s de leurs parents, les ont visiblement pri�s de ne pas quitter leurs v�hicules. Ces derniers se sont ex�cut�s. Devant la porte du lyc�e, les adolescents qui font leur entr�e pour la premi�re fois ne cachent pas leur joie de tomber sur un visage familier, un ancien camarade de coll�ge orient� vers le m�me �tablissement. Ceux qui connaissent les lieux se demandent s�ils auront les m�mes professeurs que l�ann�e derni�re ou pas et laissent �clater leur joie d��tre en classe avec les m�mes lyc�ens que l�ann�e pr�c�dente. Pour tous, la rentr�e semble se d�rouler dans de bonnes conditions. Les enfants n�ont visiblement pas les m�mes soucis que les grands pour qui la rentr�e est un grand moment de stress : sans une organisation pointilleuse, l�ann�e ne sera point un long fleuve tranquille�
N. I.

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