R�gions : LENTEURS DANS L�EX�CUTION DES DIFF�RENTS PROJETS
Plusieurs communes en difficult� � Annaba


Les derni�res sorties du wali de Annaba � travers les communes et localit�s agro-pastorales de A�n Berda, Tr�at, Chorfa, El Eulma, Cheta�bi ont sugg�r� la m�me question que les pr�c�dentes ann�es : d�o� chaque habitant tire-t-il les moyens d�acqu�rir le n�cessaire pour survivre ?
Le ch�mage semble s��tre solidement ancr� dans ces communes malgr� les importantes possibilit�s de cr�ation de postes de travail dans le secteur de l�agriculture dont l��levage, la production laiti�re et la transformation. Les diff�rents programmes d�aides financi�res et d�assistance mis en application par le ministre de l�Agriculture n�ont toujours pas atteint les objectifs escompt�s. M�me si la production animale, laiti�re et agricole a connu une hausse sensible comparativement aux pr�c�dentes ann�es, les r�sultats enregistr�s n��taient pas au rendez-vous lors de l��tablissement des bilans annuels. Ces visites de travail ont permis � M. Mohamed Ghazi, wali de Annaba, de relever le bon et le moins bon, la nonchalance et les lenteurs dans l�ex�cution des diff�rents programmes de l�habitat et des �quipements, l�agriculture, l��ducation, la jeunesse et les sports et la culture. En mati�re d�habitat, les probl�mes soulev�s par les citoyens sont les m�mes. Les logements type rural qui leur sont destin�s ne r�pondent pas au mode de vie des attributaires. Bon nombre de ces derniers n�ont aucune ressource � m�me de leur permettre de verser leur quote-part financi�re. D�autres refusent les logements � toiture en tuile m�tallique. En mati�re d��quipements on en est encore � suivre des chantiers de r�alisation de nouveaux �tablissements scolaires qui n�avancent pas pour divers motifs. Dans le secteur de l�agriculture, agriculteurs, �leveurs, producteurs et collecteurs de lait, transformateurs de produits agricoles (conserverie, aliments de b�tail, moulins et meuneries) posent de multiples probl�mes. Des agriculteurs ont exprim� leur satisfaction quant � la hausse du rendement � l'hectare des terres agricoles notamment celles destin�es aux arbres fruitiers. D�autre ont avanc� le probl�me d�irrigation et leur impatience � voir s�achever rapidement la r�alisation de deux importantes retenues collinaires d�un million de m3 � El Eulma et Tr�at. S�ils ont �t� � l'origine de la mise � plat de plusieurs probl�mes li�s au travail de la terre, les diff�rentes op�rations financ�es par le Fonds national de d�veloppement des investissements agricoles (FNDIA) et le Fonds national de la production agricole (FNRPA) ne semblent pas avoir �t� d�un grand secours pour le cheptel. Dans les deux fermes d��levage visit�es tant � El Eulma qu�� Chorfa, les b�tes (bovins et ovins) sont tellement ch�tives qu�elles tenaient difficilement debout. Cela s�est r�percut� sur la production laiti�re. L�absence de p�turage et les prix sp�culatifs appliqu�s durant cette p�riode de s�cheresse en sont les causes. D�o� l��tonnement des membres de l'ex�cutif et des �lus pr�sents lors de ces visites d�entendre un transformateur annoncer l�exportation par son unit� � Chorfa de l��quivalent de 5 millions d�euros d�aliment de b�tail vers l�Italie. D�autre projets achev�s et en cours sont pr�vus pour �tre inspect�s ou lanc�s dans les communes et localit�s � l�exemple de Oued El Aneb et ses localit�s dont Oued Zied � vocation agropastorale. Ils sont pr�vus pour �tre inspect�s aujourd�hui au lendemain m�me de la rentr�e scolaire. Des logements du type social locatif ou participatif y ont �t� r�alis�s. De nombreuses r�serves ont �t� �mises quant au non-respect des normes de construction, tant les fa�ades int�rieures et ext�rieures, les cages d�escalier, les logements, les sanitaires et les conduites des eaux pluviales paraissent avoir �t� r�alis�s par des mains inexpertes. Les m�mes r�serves seraient �galement applicables � la maison de jeunes en voie d�ach�vement et autres �quipements collectifs dans le chef-lieu de commune et dans les localit�s. A Oued El-Aneb comme � Oued Errich, hier d�clar�es zones interdites par les sanguinaires ayant fait des monts de metessa� leur quartier g�n�ral, la majorit� des jeunes des deux sexes est confront�e � un ch�mage chronique. Et m�me si de nouveaux �tablissements scolaires y ont �t� r�alis�s, la situation des habitants ne s�est toujours pas am�lior�e.
A. Djabali

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