Actualit�s : BENBOUZID S�EXPLIQUE :
�La responsabilit� est celle du gouvernement�


Le ministre de l�Education nationale, Boubekeur Benbouzid �tait l�invit� hier de l��mission Fi El Ouadjiha, de la radio Cha�ne I. Attaqu� de partout, � la veille m�me de la rentr�e scolaire, le ministre est revenu une fois de plus sur les raisons qui ont fait que la rentr�e scolaire exclusivement dans le cycle moyen, a �t� difficile et le sera malheureusement encore, � un degr� moindre, les deux prochaines ann�es.
Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Jamais affaibli par la pression et les questions, Benbouzid assume ses responsabilit�s au sein du gouvernement. La v�rit� est sortie enfin de la bouche de ce responsable, affirmant que si la crise est v�cue dans le cycle moyen, cela revient � l�impossibilit� pour l�Etat de r�ceptionner le nombre important d�infrastructures mis en chantier. �Nous n�avons pas de soci�t�s qui construisent plus que cela�, dit-il, en ajoutant �que m�me avec les Chinois et les Turcs, les diff�rents secteurs ont du mal � r�aliser leurs projets�. �L�Alg�rie est un chantier. Tous les secteurs sont demandeurs et les soci�t�s de construction sont d�pass�es�, d�clara-t-il. Sans vouloir discr�diter les walis et les responsables du secteur de l�habitat dans les retards de r�alisation des infrastructures scolaires, qui toutefois sont prioritaires, le ministre a insist� sur la responsabilit� partag�e du gouvernement quant � la situation � laquelle fait face, aujourd�hui, le secteur de l��ducation nationale. Il a rassur� toutefois que d�ici deux ann�es, le probl�me sera d�finitivement r�solu, avec la r�ception de l�ensemble des �tablissements scolaires en construction. �J�avoue que la surcharge est �norme. Vous devez m�aider � mieux g�rer cette probl�matique �, lancera-t-il aux journalistes. Benbouzid a expliqu� que ce passage difficile est obligatoire et que l�Etat ne peux pas mieux g�rer la situation, dans la mesure o� ce flux d��l�ves vers les CEM n�est que conjoncturel. �L�Etat ne peut pas construire des �tablissements qu�il va fermer dans quatre ans. Nous ne jetons pas l�argent par les fen�tres�, affirma-t-il. Il a rassur� toutefois que les lyc�es ne conna�tront pas, une fois le flux d��l�ves arriv� � ce niveau, les m�mes probl�mes. Car, d�ici l�, toutes les infrastructures seront r�ceptionn�es. Le ministre de l�Education para�t toujours imperturbable. Il va jusqu'� dire que la France, pays d�velopp�, conna�t le probl�me de surcharge, avec des classes de 40 �l�ves. Il s�est abstenu de faire le commentaire sur les classes de 60 �l�ves � Alger, avec trois �l�ves par table. Il se peut que le manque d�infrastructures soit justifiable, mais faire l��conomie de chaise et de table, cela n�a plus de sens. Le ministre de l�Education a abord� �galement, � cette occasion, le probl�me de la cantine scolaire. Un sujet qui a fait l�objet de critiques. Benbouzid a expliqu� que, malheureusement, les grandes villes comme Alger, Oran, Annaba et Constantine ne seront couvertes par cette prestation qu�� un taux de 20 %. �Nous avons concentr� nos efforts et nos moyens sur les r�gions �loign�es, sur les villages et les Hauts-Plateaux, les moins lotis en mati�re de transport �, a-t-il conclu.
R. M.

LE MINISTRE � PROPOS DES ENSEIGNANTS CONTRACTUELS
�On ne contournera pas la voie des concours�

R�pondant aux questions des journalistes au sujet des enseignants contractuels, le ministre de l�Education nationale a apport� de nouveaux �clairages � ce sujet. Tout en communiquant les pr�visions � la diminution sensible du nombre de contractuels en 2009, en raison de l�organisation de nouveaux concours de recrutement en mai 2009, Boubekeur Benbouzid estime que son d�partement n�agit pas seul et que les lois du pays ne peuvent en aucun cas faire l�objet de contournement. Il a expliqu�, par ces propos, l�impossibilit� de faire l�impasse sur les concours de recrutement organis�s par la Fonction publique. �Si nous supprimons les concours, et cela est valable pour tous les secteurs, les Alg�riens vont s�entretuer, car chacun dira qu�il est prioritaire au poste auquel il aspire�, fit-il remarquer, pour d�montrer que l�agitation des enseignants n�aboutira � aucune solution en dehors des lois de la R�publique. Il a rappel�, par ailleurs, que lors de l�entretien accord� par le secr�taire g�n�ral du minist�re aux enseignants gr�vistes, le minist�re avait promis de renouveler les contrats � ces derniers, dont le nombre ne d�passe pas la cinquantaine. �Ils ont refus� cette proposition, nous ne pouvons rien faire de plus. Ils ne sont pas dans leur droit�, l�cha-t-il. Il a attestera qu�en 2002 et 2003, le probl�me de 43 000 contractuels a �t� r�gl� dans le cadre des concours, et que les nouveaux contractuels vont devoir suivre la m�me proc�dure.
R. M.

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