Monde : EMIRATS ARABES UNIS
D�but du proc�s pour fraude � Dubai d'un ex-secr�taire d'Etat


L'ancien secr�taire d'Etat �mirati Khalifa Bakhit Al-Falassi, qui a �t� r�voqu� fin juillet du gouvernement, a rejet� hier les accusations de fraude qui p�sent sur lui, d�non�ant une manigance au premier jour de son proc�s � Dubai.
�Il n'y a pas d'affaire. C'est une affaire maniganc�e et infond�e�, a d�clar� M. Falassi � l'AFP avant d'entrer dans la salle d'audience, o� il compara�t avec trois associ�s pr�sum�s, dans un proc�s exceptionnel aux Emirats. Lisant l'acte d'accusation, le juge Hamad Abdellatif Abdoulgawad a pr�cis� que les quatre pr�venus � l'ex-secr�taire d'Etat, son fils, un citoyen am�ricain d'origine arabe et un Indien � �taient accus�s d'abus de confiance et de fraude dans la prise de contr�le d'une entreprise d'informatique. Les quatre pr�venus ont tous rejet� ces accusations, qui ont �t� port�es par une femme d'affaires libanaise qui affirme que M. Falassi a �abus� de la confiance de sa famille� � la suite du d�c�s de son fr�re, qui �tait son associ�. Les faits remontent � avant l'entr�e au gouvernement de M. Falassi. �C'est une affaire qui a �t� r�gl�e en 2005 quand les associ�s ont mis un terme � leur partenariat et sign� des accords en ce sens�, a d�clar� aux journalistes Hussein al-Jaziri, avocat de la d�fense. �M�me s'il y avait un contentieux, c'est une affaire civile, et non p�nale.� M. Falassi, qui reste libre apr�s avoir pay� une caution, a �t� r�voqu� en juillet sans explication officielle, peu apr�s son inculpation. Son proc�s, qui a �t� ajourn� au 20 octobre, s'inscrit dans le cadre d'une campagne de lutte contre la corruption du gouvernement de Dubai, un des sept �mirats du Golfe, qui a pour ambition de concurrencer les grandes places financi�res mondiales que sont Londres ou New York. Plusieurs responsables d'entreprises ont �t� d�tenus ou interrog�s pour des affaires de fraude pr�sum�e. Mais aucun n'a �t� jug�. Me Jaziri a affirm� que l'affaire concernant son client �tait une affaire priv�e qui n'avait aucun lien avec les autres enqu�tes pour corruption. Le proc�s de M. Falassi a �t� pr�sent� aux Emirats comme sans pr�c�dent, du fait du profil du pr�venu, un personnage public et ancien membre du gouvernement.

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