Le tribunal de Sidi Bel-Abb�s a prononc�, lors de son audience de ce dimanche, une peine de trois mois de prison ferme � l�encontre d�un �tudiant, en premi�re ann�e � l�universit� Djilali- Liab�s de Sidi Bel-Abb�s, et aussi secr�taire du bureau de wilaya de l�Union nationale des �tudiants alg�riens (UNEA) pour outrage et insultes.
D�apr�s le communiqu� de cette organisation estudiantine, les �tudiants, qui ont entam� les cours de rattrapage, r�sident d�j� sur les lieux d�h�bergement, � savoir la cit� universitaire Ahmed-Beddad. Ils disent �tre confront�s, et ce, depuis toujours � beaucoup de probl�mes, notamment celui du transport et plus particuli�rement celui de la restauration sans qu�aucune solution leur soit apport�e malgr� les sempiternelles promesses des responsables. Pour ce d�but d�ann�e, les �tudiants ont �t�, d�apr�s eux, oblig�s de se tourner vers le Croissant-Rouge alg�rien pour se restaurer. Selon eux toujours, des repas leur sont livr�s dans �des v�hicules insalubres, des camions de collecte d�ordures �. Pour mettre fin � cette situation �lamentable�, les �tudiants ont demand� une rencontre avec le directeur des �uvres universitaires qui a eu lieu le 7 septembre et � laquelle aurait assist� aussi le chef de d�partement, un chef de service et les repr�sentants des �tudiants dont l��tudiant emprisonn�. Tous, disent-ils, sont t�moins de la teneur de l�entretien. Soudain les services de police sont intervenus, disent-ils, pour arr�ter ce dernier. Pr�sent� devant le procureur de la R�publique de Sidi Bel-Abb�s, le mis en cause a �t� plac� sous mandat de d�p�t en attendant son jugement. Devant cette situation qui n�a que trop dur�, et qui de plus a d�rap�, ajoutent-ils, les contestataires menacent, apr�s �puisement des voies l�gales, de mener plus loin leur mouvement pour obtenir leurs droits. Pour cela, ils interpellent le ministre de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique et le directeur g�n�ral des �uvres universitaires pour l�envoi d�une commission afin de s�assurer de la situation et trouver des solutions � ce bras de fer qui oppose l�administration aux contestataires. La rentr�e universitaire risque de conna�tre des remous...
A. M.

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