La r�union des responsables du Congr�s am�ricain autour du pr�sident George W. Bush et des deux pr�tendants � sa succession, John McCain et Barack Obama, n�a pas permis jeudi d�aboutir � un accord sur le sauvetage du syst�me bancaire am�ricain.
Cette r�union, exceptionnelle, �tait consacr�e aux 700 milliards de dollars que l�administration Bush souhaite injecter dans le syst�me bancaire. Juste avant la rencontre, des parlementaires avaient annonc� les grandes lignes de l'accord auquel ils travaillent depuis pr�s d'une semaine. Le pr�sident de la commission bancaire du S�nat, Christopher Dodd, a annonc� que les n�gociateurs des deux partis allaient soumettre le texte de leur accord � leurs coll�gues et aux responsables du d�partement du Tr�sor. La pr�sidente de la Chambre des repr�sentants, Nancy Pelosi, a rapport� que la Maison Blanche avait donn� son accord aux principes que les d�mocrates souhaitaient incorporer au plan, notamment l'indulgence envers les propri�taires immobiliers insolvables et la limitation des indemnit�s des dirigeants bancaires. Les d�mocrates ont d�voil� jeudi un projet de sauvetage de 56,2 milliards de dollars en faveur des familles frapp�es par la crise financi�re. A l'ouverture de la r�union, George Bush avait indiqu� qu'il esp�rait �parvenir � un accord tr�s rapidement�. Mais l'influent s�nateur r�publicain Richard Shelby a assur� qu'il n'y avait toujours pas d'accord, d�non�ant �des failles� dans le plan pr�sent� au Congr�s par le secr�taire au Tr�sor Henry Paulson. �M�me si le plan Paulson marchait parfaitement, ce dont doutent beaucoup de gens y compris pr�s de 200 �conomistes, il ne stimulerait pas le cr�dit, il n'aiderait pas les propri�taires immobiliers et ne relancerait pas l'�conomie �, a-t-il ass�n�. �Nous ne sommes pas tomb�s dans cette situation en quelques jours et nous n'en sortirons pas non plus en quelques jours�, a-t-il ajout�. Je pense que nous finirons par avoir un accord mais il reste du travail � faire�, a d�clar� le candidat d�mocrate � la pr�sidentielle, Barack Obama. Son adversaire r�publicain, qui a annonc� mercredi la suspension de sa campagne �lectorale pour se consacrer � la crise financi�re, a assur� qu'il n'y avait �jamais eu d'accord�. �Mais je pense que la rencontre �tait importante pour faire avancer le processus �, a d�clar� M. McCain, pourtant accus� par le chef de la majorit� d�mocrate du S�nat, Harry Reid, de n'avoir �fait que perturber le processus�.
C. B. / Agences de presse

Nombre de lectures :

Format imprimable