Actualit�s : BOURSES MONDIALES
La hausse au rendez-vous ce week-end, mais�


La plupart des Bourses mondiales sont reparties � la hausse vendredi, au terme d'un mois d'octobre qui restera comme celui d'une crise financi�re historique, alors que l'horizon �conomique continuait de s'assombrir, et que planent les incertitudes li�es � la pr�sidentielle am�ricaine.

Le rebond a �t� net sur la majorit� des places : � Wall Street, le Dow Jones a pris 1,57%, encha�nant une deuxi�me s�ance cons�cutive de hausse pour la premi�re fois depuis un mois. Au lendemain de l'annonce d'une chute du produit int�rieur brut am�ricain de 0,3% au 3e trimestre, les volumes d'�changes sont rest�s faibles, ce qui ne d�note pas un retour fracassant de la confiance sur le march�. Sur la semaine �coul�e, � New York, le Dow Jones a rebondi de 11,29%, aid� par une envol�e de plus de 10% lundi. Francfort a cl�tur�, vendredi, � +2,44%, Paris � +2,33%, Londres � +2%, Milan � +2,88%, Amsterdam � +3,90% et Madrid � +3,32%. Exception � la tendance haussi�re : Sao Paulo a perdu 0,52%. En Asie, Tokyo avait cl�tur� � -5,01%. La Bourse de Riyad a d�but� samedi une nouvelle semaine en hausse de 2,73% � l'ouverture. Mais sur le mois, les trois grandes places europ�ennes et New York ont perdu de 15% � 17%. Tokyo, qui sera ferm� demain lundi pour cause de jour f�ri�, a perdu 25% en octobre. Depuis le d�but de l'ann�e, les principales Bourses mondiales ont perdu de 30% � 40%.

Les clignotants �conomiques au rouge
Les r�percussions se font sentir dans les donn�es macro�conomiques comme chez les entreprises. Des grands noms de l'industrie ou de la finance comme Nissan, Motorola, BASF ou American Express ont annonc� des suppressions d'emplois par milliers, mena�ant d'acc�l�rer la chute de l'�conomie vers la r�cession. Les clignotants sont � l�orange et m�me au rouge en terme de croissance pour les �conomies allemande, espagnole et japonaise, notamment. Nombre d�entreprises et banques revoient � la baisse leurs pr�visions de r�sultats, et pour certaines elles sont contraintes � des fermetures d�usines et des r�ductions de production. Selon le cabinet de reclassement Challenger, Gray et Christmas, le nombre des suppressions d'emplois devrait d�passer le million en 2008 aux Etats-Unis, un chiffre in�dit depuis 2005. Une r�cession qui atteint le secteur automobile et m�me pourrait toucher l�industrie du luxe, pourtant r�put�e solide.

La politique mon�taire incapable d�influer
Et cela m�me si plusieurs pays annoncent des plans de relance et de soutien aux montants cons�quents. Mercredi, la Fed avait annonc� un abaissement d'un demi-point, � 1,0%, de son principal taux directeur. La Banque centrale europ�enne (BCE) et la Banque d'Angleterre ont laiss� entendre qu'elles pourraient prochainement assouplir aussi leur politique mon�taire. Mais les Etats- Unis touchent aux limites de la politique mon�taire et fiscale avec des taux directeurs qui s'approchent de z�ro, avertissent les experts. Mais ces mesures n'ont pas d'effet imm�diat sur l'�conomie. Les cours du p�trole sont repartis � la baisse � Londres, le baril de Brent perdant 2,19 dollars � 61,52 dollars, tandis qu'� New York, le baril a fini � 67,81 dollars, en hausse de 1,85 dollar. Parall�lement, l'euro s'affaissait de nouveau face au dollar, � 1,2754 dollar vers 20h30 GMT, contre 1,2913 dollar jeudi soir.

Les incertitudes restent � venir
Cela �tant, les places boursi�res mondiales s'appr�tent ainsi � vivre une semaine riche en inconnues. La principale �tant la conclusion, mardi, du duel �lectoral aux Etats- Unis, bien que les march�s tablent largement sur la victoire de Barack Obama, en t�te dans les sondages, face � John McCain. Certains analystes n'h�sitent pas � pr�dire que Wall Street, la premi�re Bourse mondiale, risque de r�agir n�gativement � l'arriv�e � la Maison Blanche d'un d�mocrate, favorable � un rel�vement des taxes sur les plusvalues, et pourrait inversement c�l�brer celle de son concurrent r�publicain. La fin de la semaine promet �galement d'�tre agit�e, avec la publication des chiffres mensuels de l'emploi aux Etats-Unis, attendus avec anxi�t� en liaison avec la crise financi�re historique que subit la plan�te.

Le FMI et les pays du Golfe sollicit�s
En outre, le Fonds mon�taire international (FMI) a d�clar� vendredi que les Seychelles lui avaient demand� son assistance financi�re.
Les Seychelles est le quatri�me pays cette ann�e � obtenir l'examen d'un pr�t pour affronter les cons�quences de la crise financi�re, apr�s l'Islande, l'Ukraine et la Hongrie. Au cours d'une tourn�e dans le Golfe � partir de samedi, le Premier ministre britannique Gordon Brown va, lui, tenter de convaincre l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et le Qatar d'utiliser leurs ressources financi�res pour soutenir les pays frapp�s par la crise. Parall�lement, les appels � une r�forme radicale du syst�me financier international se multiplient. Ainsi, les chefs d'Etat et de gouvernement de la communaut� ib�roam�ricaine viennent de r�clamer un sommet mondial �d'urgence� � l'ONU pour en d�battre.
C. B. / Agences de presse

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