Actualit�s : R�UNION DEMAIN � MARSEILLE DES MINISTRES DES AE DE L�UPM
Marseille, Barcelone, Bruxelles et La Valette en lice pour abriter le si�ge


La d�licate question de la d�signation du si�ge permanent du secr�tariat g�n�ral de l'Union pour la M�diterran�e (UPM) et celle du choix du secr�taire g�n�ral de l�Union seront au menu de la conf�rence des ministres des Affaires �trang�res du Processus de Barcelone-UPM pr�vue � partir de demain � Marseille (France). Bruxelles, La Valette, Barcelone ou encore Rabat sont candidats pour abriter le secr�tariat de l�Union.
La France, qui copr�side l'Union avec l'Egypte, avait fait conna�tre sa pr�f�rence pour un pays de la rive sud de la M�diterran�e. La Tunisie aurait renonc� � abriter le si�ge du secr�tariat permanent de l�Union et n'aspire pas non plus � occuper le poste de secr�taire g�n�ral. Mais il n'y a de consensus ni du c�t� europ�en, ni du c�t� arabe. La Syrie et le Liban combattent l'id�e qu'un pays arabe puisse accueillir le secr�tariat. Ce serait indirectement accepter, selon eux, une normalisation des relations avec Isra�l. Le choix de la ville doit �tre d�cid� � l�unanimit�. Du c�t� europ�en, c�est l�Espagne qui veut faire aboutir sa candidature. Et outre la d�signation du si�ge, la r�union de Marseille, la premi�re depuis le lancement de l�UPM le 13 juillet lors du sommet fondateur de Paris, � l'initiative du pr�sident fran�ais Nicolas Sarkozy, doit d�cider �galement de la composition et des pouvoirs du secr�tariat g�n�ral qui sera charg� de g�rer les projets concrets de l'Union. En plus des 27 pays de l'Union europ�enne, l'UPM regroupe l'Alg�rie, l'Egypte, Isra�l, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, la Syrie, la Tunisie, la Turquie, l'Autorit� palestinienne, l'Albanie, la Croatie, la Bosnie- Herz�govine, le Mont�n�gro et Monaco. La Ligue arabe sera �galement pr�sente � cette r�union, repr�sent�e par son secr�taire g�n�ral Amr Moussa, malgr� l'opposition d'Isra�l � sa participation. L� encore, la participation de la Ligue arabe constitue un autre point d�achoppement qui a �t� d�j� � l'origine du report de la conf�rence de Amman sur l�eau. Celle-ci devait �tre la premi�re r�union minist�rielle de l'Union pour la M�diterran�e depuis sa cr�ation. Cela traduit les difficult�s de la nouvelle organisation � rentrer dans le vif du sujet. Ce report de derni�re minute, li� en particulier � des tensions isra�loarabes, fait craindre que l'organisation ne se heurte tr�s vite aux m�mes �cueils que le �processus de Barcelone�, initi� en 1995. Le ministre fran�ais de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, estime que l�UPM doit d'abord r�gler les questions d'organisation et de gouvernance, avant de passer � la phase op�rationnelle. Deux questions sensibles sur lesquelles vont se pencher les participants � la rencontre de demain.
Lotfi Merad

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