R�gions : ANNABA
Grand d�labrement dans les cit�s


Quelle cr�dibilit� accorder au budget primaire pour l�ann�e 2009 d�un montant de plus de 1,43 milliard de dinars r�cemment vot� par l�Assembl�e populaire de la wilaya de Annaba ? La question est pos�e par de nombreux citoyens.
Elle fait r�f�rence aux m�mes types de budgets approuv�s par les pr�c�dentes APW qui, pour la majorit� des 640 000 habitants, n�ont rien apport� � l�am�lioration de leur cadre de vie. Particuli�rement ceux de la commune chef-lieu de wilaya qui restent confront�s aux routes urbaines pratiquement impraticables tant pour les pi�tons que pour les automobilistes, un �clairage public d�ficient, un r�seau d��vacuation des eaux us�es obsol�te, la multiplication des bidonvilles, une anarchie g�n�ralis�e dans le commerce et une d�linquance en hausse. Ce que confirme du reste la r�cente d�cision du wali de charger les directeurs des diff�rents secteurs de son administration de l�application du plan de d�veloppement local. L�incapacit� des �lus communaux � accomplir cette mission malgr� l�importance de l�enveloppe financi�re d�gag�e � cet effet en est la cause. Cons�quence : la totalit� des cit�s et quartiers sont dans un �tat de d�labrement avanc�. Le retard mis dans le lancement des diff�rents projets d�am�lioration urbaine, notamment au niveau des cit�s et quartiers qualifi�s de vitrines de la ville est une autre interrogation des habitants. Ces projets que les services de la planification de la wilaya avaient officiellement inscrits et pour lesquels 500 millions de dinars avaient �t� d�gag�s sont toujours en souffrance. Ils ciblaient particuli�rement la r�habili-tation des rues et ruelles urbaines, la cr�ation ou l�embellissement de places publiques et espaces verts, la remise en �tat du r�seau de l��clairage public hors circuit depuis plusieurs ann�es dans diff�rentes cit�s� De par sa situation g�ographique de cit� en bordure de mer, donc � fort potentiel touristique, la cit� Oued Kouba avait �t� class�e dans les priorit�s des travaux � lancer. C�est tout le contraire qui s�est produit puisque apr�s avoir connu un d�but de concr�tisation sur sa route principale, les travaux avaient �t� aussit�t suspendus pour des raisons qui restent � d�terminer. Cons�quence, cette cit� comme les quartiers avoisinants qui n�ont de r�sidentiel que le nom, Baie des Corailleurs, Gassiot, cit� Plaisance, se sont transform�s en v�ritables ghettos avec des eaux us�es et naus�abondes � ciel ouvert, des rues et ruelles en tr�s mauvais �tat. Quant � l��clairage public, il est pratiquement inexistant. La m�me situation est v�cue dans d�autres importants groupements d�habitations cens�s �tre la vitrine de la ville de Annaba. C�est notamment le cas dans les cit�s Oued Forcha, Plaine Ouest, Pont Blanc, Elisa, Oued Eddeheb, Seybouse, Safsaf. Quant � B�ni M�haffeur surplombant la ville, cela fait des ann�es que ce quartier livr� � l�abandon a repris les couleurs qu�on lui connaissait durant la p�riode coloniale. C'est-�-dire routes d�fonc�es, �gouts �ventr�s, nombreuses fuites d�eau potable et ins�curit� faute d��clairage. �Par �crit et verbalement nous avons alert� les responsables locaux sur la situation al�atoire que nous vivons dans notre cit�, en vain. C�est comme si � Annaba il n�y a pas d�Etat. Nous ne sommes pas les seuls habitants � subir pareille situation de d�gradation du cadre de vie. Toute la commune chef-lieu est touch�e par le laisser- aller qu�appliquent les �lus en ce qui concerne la prise en charge des pr�occupations des citoyens�, a affirm� M. K. Mazouz habitant la cit� Plaisance.
A. Djabali

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