Actualit�s : VENTE-D�DICACE DE HAKIM LA�LAM � CONSTANTINE
Un rendez-vous chaleureux, chaleureux�


Ce que l�on peut retenir de la s�ance de vente-d�dicace, anim�e jeudi dernier dans les locaux de la librairie M�dia plus par Hakim La�lam, le c�l�bre chroniqueur du quotidien Le soir d�Alg�rie, qui a eu � signer ce jour-ci son recueil de photos �Enseignes en folie�, est bien ce sentiment de frustration qui habite les esprits des lecteurs, venus nombreux � l�occasion d�crier le verrouillage des canaux de communication.
Un sentiment qu�ils d�chargent � chaque fois, disent-ils unanimement, qu�ils relisent les chroniques journali�res de ce confr�re �humble et t�m�raire � qui transforme talentueusement cette frustration en une �rage saine�. Puisque, appuient-ils, son verbe, tout en chassant la haine, exprime fid�lement le malaise qui gagne au quotidien le peuple alg�rien. Bref, ces chroniques n��taient pas l�objet de ce rendez- vous, m�me si les lecteurs pr�sents n�ont pas rat� l�aubaine pour lui faire part de leurs soucis et demander des d�dicaces, y compris pour ses premiers recueils des fameux �Le nez et la perte�, qui rajoutaient du sel aux sujets trait�s � l��poque par le journal Libert�. Il avait, en effet, � signer ces �Enseignes en folie�. Ce recueil de bizarreries qui meublent l�espace public et qui commencent � s�inscrire dans la banalit�, sans pour autant attirer l�attention de personne. Une collection de photos r�elles qui repr�sentent des enseignes de boutiques, des pancartes et des panneaux de signalisation� et pour lesquelles les fautes d�orthographe qu�elles comportent auraient d�rang� Moli�re dans son sommeil �ternel. �Je voulais m�amuser en recueillant ces photos�, dira Hakim La�lam. C�est simple, il est vrai, mais cette collection d�une centaine de photos v�hicule plut�t une id�e pertinente � plus d�un titre. Elle est ind�niablement le point de d�part d�une �tude psychosociologique qui d�cortiquera les dessous d�un tel �tat de faits. Et c�est aux sp�cialistes d�en profiter. Quoiqu�il en soit, ces clich�s valaient la peine. Ce qui a co�t� � un cardiologue de Biskra, lors de son d�placement � Constantine, son permis de conduire. En effet, le radar, install� par les gendarmes sur le bord de la route, l�avait rep�r�, accompagn� de son fils de dix ans, alors qu�il roulait � vive allure pour ne pas manquer ce rendez- vous. En outre, les l�gendes qui d�crivent ces enseignes rel�vent d�une autre performance, celle propre au journaliste talentueux qu�est Hakim La�lam. Le lecteur s�esclaffera de rire.
L. H.

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