R�gions : CENTRE HOSPITALO-UNIVERSITAIRE DE ANNABA
Apr�s les implants cochl�aires, les greffes de la corn�e et le cath�t�risme


Apr�s le succ�s des interventions chirurgicales de pose d�implants cochl�aires et, pour la premi�re fois en Afrique, d�un implant binaural, r�alis�es par le service ORL, le Centre hospitouniversitaire (CHU) de Annaba, que dirige le Pr Abderrahmane Sa�dia, �galement chef de service ORL � l�h�pital Dorban, se pr�pare � d�autres challenges. Il y a d�abord la poursuite des greffes de la corn�e.
Suspendues, apr�s avoir �t� lanc�es dans le courant de l�ann�e 2007, ces greffes ont repris le 14 d�cembre 2008. Dix jeunes patients, des deux sexes, de diff�rentes r�gions de l�est du pays, en ont b�n�fici�. Cinquante-neuf autres patients (32 k�ratoc�nes et 27 dystrophies corn�ennes) sont programm�s d�s janvier 2009 pour une greffe de la corn�e. Tous �taient menac�s de perdre d�finitivement la vue. Les interventions chirurgicales seront r�alis�es par une jeune �quipe d�ophtalmologues supervis�s par le Dr Boulaneb. Ainsi, apr�s les greffes r�ussies de deux reins, il y a quelques ann�es, le CHU se donne une envergure nationale en s�attaquant � d�autres types d�interventions chirurgicales tr�s pointues. Ce qui vaut � cet �tablissement de sant� publique un taux de fr�quentation annuelle appr�ciable de patients, atteints de diff�rentes pathologies, en provenance de toutes les wilayas, m�me les plus recul�es du sud du pays. Cette envergure est pr�cis�e par l�annonce de la mise en exploitation prochaine du Centre anticanc�reux (CAC), dont les travaux de gros �uvre sont achev�s � 90 %. �Plus rien ne s�oppose � la r�ception, dans les prochains mois, du CAC, d�une capacit� d�accueil de 150 lits. S�y s�ajouteront 200 autres diss�min�s dans les diff�rents services de l�h�pital Ibn-Rochd. D�une architecture presque similaire, le CAC est pratiquement coll� � l�h�pital Ibn-Rochd. Cette proximit� est justifi�e par la recherche d�une r�elle compl�mentarit� entre les deux structures. Nous allons nous atteler � l��laboration de la nomenclature des �quipements m�dicaux � installer�, a affirm� le Pr Sa�dia. Son CAC op�rationnel, avec des comp�tences m�dicales locales diversifi�es, le CHU est appel� � se transformer en un p�le m�dical d�excellence � l�est du pays. Les ambitions des oncologues sont d�j� affich�es par leur volont� de prendre en charge localement tout type de cancers et de faire le maximum pour sauver les patients atteints. L�offensive, affich�e ainsi par les gestionnaires du CHU, en collaboration avec les diff�rents service du minist�re de la Sant� et de la Population, a permis aux professeurs, ma�tres assistants, docteurs en sciences m�dicales, r�sidents et internes de mieux appr�hender leur mission. Ces derniers mois, ils ont litt�ralement monopolis� la place m�dicale nationale. La jeune �quipe de praticiens cardiologues, dirig�e par le Dr A�t Athmane, fait partie du lot. Elle a pour mission d�animer le service cath�t�risme de l�h�pital Ibn-Sina de Annaba inaugur� au mois de novembre 2008. Depuis, la coronorographie y est pratiqu�e avec savoir-faire. Tout autant que l�angiopathie. Gr�ce au cath�ter, elle permet de d�boucher un vaisseau encrass� par une plaque d�ath�rome, � l�origine du r�tr�cissement des art�res coronaires (st�nose). Dans ce service cath�t�risme de 50 lits, les risques de r�cidive (rest�nose) sont �galement pris en charge avec la mise en place sans intervention chirurgicale d�un stent. Ce service est programm� pour r�aliser 2 000 coronorographies et 600 poses de stent/an. En un mois, il a permis � 52 patients de subir une coronorographie et � 5 autres de b�n�ficier de poses de stent. Dot� d��quipements m�dicaux de haute technologie, le service cath�t�risme dispose d�un stock appr�ciable de consommables, dont les stents, notamment celui de type �actif� ou �habill�, recouvert d�une antiprolif�rante permettant de r�duire le taux d��chec. M�me s�ils n�ont pas encore pratiqu� des op�rations � c�ur ouvert ou proc�d� � la pose de stimulateur cardiaque (pacemaker), les six cardiologues sp�cialistes en cath�t�risme et les 18 r�sidents assurent, de l�avis de nombreux confr�res et de patients, des prestations de m�me niveau que celles assur�es de par le monde. Il reste cependant que, contrairement � leurs confr�res des autres pays, les cardiologues alg�riens op�rent sans aucune assurance. Celle de la couverture des risques pouvant na�tre � la suite d�une intervention chirurgicale.
A. Djabali

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