Actualit�s : GAZA DANS LES �COLES ALG�RIENNES
La solidarit� des �l�ves


Les attestations de succ�s � l�examen du baccalaur�at 2009 porteront la mention �Dipl�me de Gaza�. C�est ce qu�a d�clar�, hier, le ministre de l��ducation nationale Aboubakr Benbouzid, aux lyc�ens participant � la journ�e de solidarit� avec le peuple palestinien, d�cr�t�e par le d�partement de l��ducation dans l�ensemble des �tablissements scolaires.
Rosa Mansouri- Alger - (Le Soir)- L�inscription de cette mention est toutefois conditionn�e par un taux de r�ussite au baccalaur�at d�passant 60%, ainsi que des r�sultats satisfaisants aux autres examens. Le ministre de l�Education nationale profite des �v�nements tragiques de Gaza pour motiver les �l�ves et les inciter � fournir des efforts. Il aurait pu trouver un autre moyen d�int�resser les �l�ves en incluant, par exemple, un cours sur la cause palestinienne dans les sujets des examens de fin de cycle. Les �l�ves semblaient, hier, impr�gn�s des �v�nements et plus conscients des enjeux politiques de cette trag�die que le professeur qui a anim� un cours d�histoire sur la r�sistance palestinienne. Ce dernier, au lieu d�insister sur les �v�nements douloureux et leurs cons�quences sur le peuple palestinien, a rappel� les dates cl�s de l�histoire de ce peuple opprim�. Alors que le cours a �t� monotone, les �l�ves se sont distingu�s par des questions pertinentes. La m�me question qui revenait sans cesse est �pourquoi les pays arabes ne sont-ils pas solidaires avec la Palestine et pourquoi la position de l�Alg�rie est-elle si timor�e depuis la guerre � Gaza ?� Sur tout ce qui a �t� dit sur la solidarit� de l�Alg�rie envers les Palestiniens, les �l�ves n�ont retenu que la l�chet� des gouvernements arabes, dont les r�actions se r�sument � des communiqu�s de d�nonciation de la barbarie isra�lienne. Aboubakr Benbouzid n��tait pas, non plus, en mesure d�expliquer � une �l�ve, qui ne comprenait pas la r�pression par les autorit�s alg�riennes de la manifestation spontan�e de vendredi que l�Alg�rie soit sous �tat d�urgence et que les Alg�riens n�aient pas le droit de manifester dans la capitale. Au terme de deux heures d��changes, un �l�ve a r�sum� la situation en ces termes : �Nous ne voulons pas de paroles. La Palestine a besoin d�aide et de d�cisions concr�tes.� Ce � quoi le ministre a r�pondu que, d�sormais, les formes de lutte ont chang� et que la seule voie � promouvoir est celle du savoir pour briser la force de l�Etat h�breu.
R. M.

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