Le pr�sident �lu des Etats-Unis Barack Obama, qui s'installe � Washington ce week-end pour pr�parer sa prise de fonction le 20 janvier, a d�fendu hier son plan de relance de l'�conomie, en soulignant qu'il faudra que le Congr�s l'adopte tr�s rapidement.
�Les �conomistes de toutes les orientations politiques sont d'accord pour estimer que si nous n'agissons pas rapidement et avec audace, nous pourrions assister � une r�cession encore plus grave susceptible de d�boucher sur un doublement du taux de ch�mage� (6,7% fin novembre), a d�clar� hier M. Obama, lors de son allocution hebdomadaire � la radio. Le risque est que �le r�ve am�ricain soit de plus en plus hors de port�e�, a estim� M. Obama, en soulignant que le plan de relance pr�par� par son �quipe ne vise �pas seulement � cr�er des emplois � court terme mais aussi � favoriser la croissance et la comp�titivit� � long terme�. M. Obama a pr�vu de se rendre au Capitole d�s lundi pour tenter de finaliser avec les dirigeants du Congr�s les modalit�s de son plan de relance, estim� � 850 milliards de dollars par les m�dias am�ricains. Selon le pr�sident �lu, �l'objectif num�ro un� sera de cr�er 3 millions d'emplois dont 80% dans le secteur priv�. �Pour remettre les gens au travail aujourd'hui et r�duire notre d�pendance au p�trole �tranger demain, nous allons multiplier par deux le recours aux �nergies renouvelables et r�nover les b�timents publics pour qu'ils soient plus �conomes en �nergie�, a-t-il soulign�. Il a �galement jug� n�cessaires des �investissements de long terme� comme la r�fection des r�seaux routier et autoroutier, la r�novation des �coles qui doivent devenir des institutions du �XXIe si�cle� et l'informatisation du syst�me de sant�. Toutes ces mesures sont pr�vues dans le plan qu'il a pr�par� ainsi que des �all�gements fiscaux directs pour 95% des travailleurs am�ricains�. M. Obama a soulign� dans son message aux auditeurs am�ricains que le plan devra rompre avec les vieilles habitudes de �gabegie� des administrations am�ricaines, insistant sur la n�cessit� de �contr�les vigoureux � et d'une prise en compte des d�s�quilibres budg�taires.

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