Le pr�sident du Mouvement national d�esp�rance (MNE), Mohamed Hadef, a exprim� hier quelques appr�hensions vis-�-vis des contraintes qui pourraient entraver la validation de sa candidature � la prochaine �lection pr�sidentielle.
Lotfi M�rad - Alger (Le Soir) - Intervenant lors d�une conf�rence de presse organis�e � Alger afin d�annoncer officiellement sa candidature � la course pour la magistrature supr�me, Mohamed Hadef a estim� que �la fraude est in�vitable dans certaine mesure�, laissant entendre plus loin que celle-ci pourrait commencer bien avant le jour du scrutin, soit pendant les op�rations de collecte de signatures. �Est-ce qu�on va nous faciliter la proc�dure (de collecte de signatures)?� s�interroge Mohamed Hadef pour qui la fraude peut se traduire par l�indisponibilit� des imprim�s en quantit� suffisante ou bien le refus par l�administration de l�galiser les signatures. Des �emb�ches� que son parti avait d�j� connues en 2004 et qui lui ont valu sa mise � l��cart de la course �lectorale. A l��poque, le MNE n�a pu valider que 72 000 signatures en d�pit de ces contraintes sans lesquelles �on aurait bien pu collecter le nombre de signatures exig�, a affirm� le pr�sident du parti. N�anmoins, ce dernier ne semble pas inqui�t� outre mesure par l��ventualit� d�une candidature de l�actuel pr�sident de la R�publique � un troisi�me mandant � laquelle il dit �ne pas s�opposer�. Il estimera que la pr�sence de Abdelaziz Bouteflika �ne constitue pas une menace pour (sa) candidature�. Un pr�sident qu�il qualifiera �d�homme fort et engag� en faveur de la r�conciliation, la paix et l�unit� nationale � dont il saluera d�ailleurs �les divers et louables efforts accomplis �. �Je suis tranquille. Je sais d�o� je viens et o� je vais�, dira-t-il en notant que sa candidature � la prochaine pr�sidentielle �n�est dirig�e contre personne �. Revenant sur la sc�ne politique nationale, le pr�sident du MNE regrettera une �certaine mani�re de faire de la politique qui se traduit par des �changes d�inimiti� entre hommes politiques et l�utilisation � outrance de la langue de bois�. Une mani�re de faire qui �a d�mobilis� le peuple alg�rien�. Pour sa part, il dit n��tre �ni contre Touati, ni contre Bouteflika�. �Je ne suis contre personne. J�ai du respect pour tout le monde et pour le peuple alg�rien�, a-t-il soulign�. Mieux, Mohamed Hadef pr�conise l�ouverture d�un d�bat entre les diff�rents candidats sur leurs programmes �lectoraux respectifs. Interrog� justement sur l�absence de son parti sur la sc�ne politique nationale, le conf�rencier dira que �ce silence n�est ni un silence d�agneau, ni celui d�un loup, mais il a �t� impos� par les m�canismes discriminatoires�, allusion faite � la nonm�diatisation des activit�s de sa formation mais aussi � l�absence de moyens financiers. �J�aurais souhait� qu�un seul journal m�offre ses colonnes pour pr�senter notre programme politique�, ajoutera-t-il. Mohamed Hadef consid�re que �sa candidature n�est pas celle d�un candidat qui engagera une guerre contre un autre respectable candidat�. �Notre candidature est celle d�un homme de convictions profondes qui, plus que jamais, est d�termin� � combattre les facteurs de pauvret�, du ch�mage, des exclusions, des injustices, de m�pris, car, poursuit-il, nous n�acceptons pas d��tre les t�moins passifs ou les complices de l�inacceptable. � Dans les op�rations de collecte de signatures, le MNE table sur 3 000 �margements par wilaya.
L. M.

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