Actualit�s : LES EFFORTS DIPLOMATIQUES POUR UN CESSEZ-LE-FEU � GHAZA SE POURSUIVENT
�Le cadre g�n�ral d�un accord a �t� d�termin�, selon Tony Blair


Les efforts diplomatiques se poursuivent pour obtenir �un cessez-le-feu� entre le Hamas et l�arm�e isra�lienne qui s�est lanc�e, depuis seize jours, dans une op�ration militaire g�nocidaire contre le peuple palestinien sur la bande de Ghaza. Le cadre g�n�ral d�un accord de cessez-le-feu a �t� d�termin�, a d�clar� lundi 12 janvier au Caire (Egypte) l��missaire du quartette pour le Proche-Orient, Tony Blair.
L�ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, a indiqu� apr�s une entrevue organis�e avec le pr�sident �gyptien Hosni Moubarak, que �le cadre g�n�ral d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Ghaza a �t� d�termin� et les efforts en cours visent � r�gler les d�tails de cet accord�, a rapport� l�AFP. Selon lui, les discussions �taient dans une �phase sensible.� �Les �l�ments d'un accord de cessez-le-feu imm�diat sont l�. Je pense qu'on y travaille maintenant tr�s intens�ment dans les d�tails�, a-t-il dit aux journalistes. Les d�tails dont parle l��missaire du quartette (ONU, Etats-Unis, Union europ�enne et Russie), sont �la lutte contre les activit�s de contrebande entre Ghaza et l�Egypte et l�ouverture des points de passage du territoire palestinien�. Au m�me moment, des responsables du Hamas palestinien ont �t� re�us par le chef du renseignement �gyptien, Omar Souleimane, afin de discuter du plan de paix propos� par les autorit�s de son pays. Certains aspects de ce plan, �labor� conjointement avec la France, ont �t� rejet�s par le Hamas qui avait refus� de renouveler la tr�ve de six mois avec l�Etat h�breu sans la lev�e du blocus impos� sur la bande de Ghaza depuis plusieurs mois. Par ailleurs, le g�n�ral de r�serve Amos Gilad, principal conseiller du ministre de la D�fense isra�lien, Ehud Barak, devait se rendre hier au Caire. Sa visite a �t� report�e � une autre date. De son c�t�, l�Egypte se dit dispos�e � accepter du mat�riel de d�tection des tunnels qui, selon Isra�l, servent au passage des armes que le Hamas aurait introduites dans la bande de Ghaza. L�Egypte d�ment, toutefois, les d�clarations isra�liennes sur l�existence de cette contrebande, l�une des motivations de l�arm�e isra�lienne � perp�trer un g�nocide sur la bande de Ghaza. Le Caire refuse en revanche l'ouverture permanente du point de passage de Rafah, mettant en avant un accord de 2005 demandant la pr�sence d'observateurs de l'Union europ�enne et de l'Autorit� palestinienne � la fronti�re. Le gouvernement iranien a adopt� avanthier un projet de loi pour sanctionner les soci�t�s �trang�res qui font des affaires avec Isra�l, selon la presse gouvernementale iranienne. A noter qu�Isra�l accuse ouvertement l�Iran de soutien logistique au Hamas et a �t� consid�r� comme un danger sur l�Etat h�breu qui a d�j� sollicit� l�accord de l�administration am�ricaine de George Bush de lancer une guerre contre l�ancien empire perse. Des analystes estiment que la guerre contre le Hamas n�est qu�un pr�lude pour lancer une guerre contre l�Iran que les puissances occidentales soup�onnent de d�velopper l�arme nucl�aire. L�organisation onusienne continue aussi � appeler � un cessez-le-feu imm�diat dans la bande de Ghaza, th��tre d�un massacre sans pr�c�dent du peuple palestinien par la troisi�me puissance militaire a�rienne mondiale. A noter, enfin, que la r�solution adopt�e par le Conseil de s�curit� des Nations Unies et que les Etats-Unis ont refus� de soutenir a �t� ignor�e par l�Etat h�breu. D�autres d�l�gations, allemande, chinoise et turque, ont d�j� rencontr� les responsables des autorit�s �gyptiennes, devenues acteur incontournable dans cette rude bataille diplomatique. Le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Moratinos, s�est aussi rendu au Caire, lundi 12 janvier, dans l�espoir de faire avancer les discussions et tomber sur un accord d�un cessez-le-feu imm�diat. M. Moratinos, qui doit se rendre aujourd�hui mardi � Damas, doit rencontrer le chef de la diplomatie �gyptienne Ahmad Aboul Gheit et le patron de la Ligue arabe, Amr Moussa. Pendant ce temps, les chefs d�Etat arabes regardent, la bouche ferm�e, le g�nocide que les soldats isra�liens sont en train de perp�trer contre le peuple palestinien depuis le 27 d�cembre 2008.
Ly�s M. /Agences

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