La contrefa�on a �t� au centre des d�bats du forum de l�UGCAA. Il a ainsi �t� expliqu� que ce ph�nom�ne, qui n��pargne pas l�Alg�rie ,pr�sente un risque pour les �conomies et l�activit� commerciale.
Ce ph�nom�ne touche essentiellement les secteurs de large consommation. C�est notamment le cas de l�agroalimentaire, l��lectrom�nager, l�habillement, la pi�ce de rechange et les m�dicaments. Le repr�sentant de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans d�Alg�rie a mentionn�, avec amertume, que m�me le domaine des m�dicaments n�a pas �t� �pargn�. Selon lui, pr�s de 10 % de la production mondiale de m�dicaments est issue de la contrefa�on. En outre, il a �t� soulign� que la valeur globale de la contrefa�on s��l�ve � 500 milliards d�euros. Les pays exportateurs sont connus. Il s�agit de quelques Etats du sud de l�Asie ainsi que ceux de l�est de l�Europe. Le pr�judice caus� � l��conomie nationale se situe entre 25 et 30 milliards de dinars. Allant plus dans le d�tail, l�intervenant a soulign� que la contrefa�on en Alg�rie touche 60 % du march� des cigarettes, la pi�ce de rechange, plus de 50 %, les produits de beaut�, 40 %, l�habillement, 30 % et les produits �lectrom�nagers, 12 %. Sur un plan g�n�ral, il a �t� mentionn� que les produits de contrefa�on repr�sentent entre 25 et 30 % du march� national. 90 % de ces produits se vendent dans des march�s informels. Il a �t� not� que, selon la norme internationale, la sonnette d�alarme doit �tre tir�e lorsque la contre-fa�on atteint le seuil de 15 %. Pour ce qui est de la contrefa�on dans la propri�t� intellectuelle en Alg�rie, pas moins de 423 affaires ont �t� enregistr�es par l�Office national des droits d�auteur : 134 000 CD et 10 000 K7 ont �t� saisis. Les wilayas les plus touch�es sont Alger, Oran, Tlemcen et S�tif Les responsables de l�UGCAA ont sugg�r� le renforcement des brigades des services de s�curit� charg�es de la lutte contre la contrefa�on, ainsi que le durcissement des lois en rapport avec la lutte contre ce ph�nom�ne. Il a aussi �t� recommand� l�association de nouveaux secteurs dans cette lutte. Comme celui du secteur de la sant�.
N. M.

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