Aucun projet du programme quinquennal actuel ou du programme futur n�a �t� gel� par le gouvernement. C�est ce que le ministre de la Petite et Moyenne entreprise et de l�Artisanat, Mustapha Benbada, affirme dans un communiqu� de presse rendu public par son d�partement.
Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Le ministre de la PME d�ment ainsi avoir tenu des propos, rapport�s lundi dernier par certains articles de presse, selon lesquels le gouvernement veut geler et diff�rer des projets du programme quinquennal actuel et r�duire le nombre des projets pr�vus sur la p�riode 2010-2014. Dans le but d���clairer� l�opinion publique sur la teneur exacte de ses propos, Mustapha Benbada pr�cise que le programme quinquennal actuel �avance bien�. Selon le ministre de la PME, tous les projets lanc�s seront livr�s d�finitivement dans les d�lais trac�s, sans frein ou retard. Mustapha Benbada pr�cise �galement que �la situation financi�re de l�Alg�rie est tr�s bonne et suscite l�envie de plusieurs pays� m�me s�il consid�re que �la crise financi�re mondiale impacte sur le pays � travers ses revenus qui pourraient se contracter en cas de baisse poursuivie des prix du p�trole�. Le ministre de la PME affirme aussi que �le gouvernement n�a ni annul�, ni gel�, ni diff�r� les projets inscrits dans le prochain programme quinquennal pour la simple raison que ce programme n�a pas �t� avalis� par le gouvernement �. En fait, clarifie-t-il, �tous les secteurs sont incit�s � d�finir leurs priorit�s � travers ce programme, dans le cadre du r�le du gouvernement, de planification et de rationalisation des d�penses publiques selon les besoins du pays et ses capacit�s�. Par ces pr�cisions, le ministre de la PME d�ment indirectement l�existence de divergences au sein du gouvernement. En effet, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait �voqu� voil� quelques semaines le lancement d�un troisi�me plan de relance �conomique. Une option qui avait soulev� des doutes sur sa faisabilit� dans le contexte de crise financi�re de plus en plus internationalis�e. Voire, certains officiels, en poste ou � titre de conseillers, ont �voqu� la n�cessit� de geler ou de diff�rer la r�alisation de certains projets �conomiques strat�giques. Une suggestion que le ministre des Finances avait n�anmoins r�fut�e, consid�rant que le cap pouvait �tre maintenu � moyen terme en mati�re de financement des projets et couverture des besoins d�importation. Cela �crit, l�absence de lisibilit� du discours officiel demeure une constance nationale, crise financi�re internationale ou non. Si Mustapha Benbada, et partant le staff gouvernemental, d�ment la remise en cause des programmes lanc�s, � charge cependant de prioriser les choix � venir, cela ne risque-t-il pas d�ajouter � la confusion de plus en plus accentu�e dans les sph�res dirigeantes ?
C. B.

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