Actualit�s : R�VISION DES LISTES �LECTORALES � ORAN
Le forcing de l�administration


Les pr�paratifs pour la prochaine pr�sidentielle d�avril 2009 battent d�j� leur plein � Oran, o� depuis plusieurs semaines l�administration locale fait le forcing pour assainir le fichier �lectoral.
831 brigades ont �t� cr��es, mobilisant quasiment l�ensemble des personnels f�minins de la police, de la DAS, et d�autres secteurs de l�administration, pour sillonner l�ensemble des nouvelles zones d�habitation et cit�s qui ont vu le jour apr�s le dernier scrutin des �lections locales. Ces quatre derni�res ann�es � Oran, ce sont plus de 52 000 logements qui ont �t� attribu�s et donc une population tr�s importante qui a �t� d�plac�e et qui doit, par cons�quent, se r�inscrire au niveau de ces nouvelles APC ou secteurs urbains. D�ailleurs les brigades ont jusqu�ici, �visit� quelque 95 259 m�nages, avons-nous appris lors du briefing hebdomadaire de la wilaya d�Oran. Il s�agit dans cette op�ration d�inciter les �lecteurs � effectuer les d�marches pour pouvoir voter et, dans le m�me temps, de v�rifier l�occupation des logements attribu�s. Mais c�est surtout le spectre de l�abstention qui est redout� de toutes parts. Le wali d�Oran n�a de cesse de marteler aux pr�sidents d�APC de tout faire pour faciliter l�octroi et l��tablissement des cartes d�identit� et des cartes d��lecteur. Une aubaine peut-�tre pour les citoyens qui, en temps normal, attendent des mois pour obtenir leur carte d�identit�. Cette crainte d�une abstention record est justifi�e par le chiffre �officiel� des 555 841 �lecteurs � Oran qui n�ont pas vot� lors des derni�res �lections locales. Mais ce que ne semblent pas avoir encore compris les autorit�s locales et m�me centrales, ce n�est pas la visite d�employ�s de l�administration qui va pousser ou convaincre les Alg�riens en �ge de voter d�aller accomplir �leur devoir �lectoral�. D�ores et d�j�, du c�t� de la population, l�on sent un profond d�sint�ressement pour ces �lections que beaucoup voient comme une formalit� puisque tout est d�j� fait et d�cid�, entend-on toujours. Des jeunes que nous avons rencontr�s raillaient cette image d�un pr�sident qui se pr�sente �� la demande du peuple�, et l�un d�entre eux de l�cher : �Khalouna n� hargou !...�.
Fay�al M.

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