Actualit�s : GR�VE DES PRATICIENS DE LA SANT�
Le SNPSP re�u par la commission sant� de l�APN


Au 12e jour de la gr�ve des praticiens de la sant� publique, les repr�sentants du Syndicat national des praticiens de la sant� publique (SNPSP) ont �t� re�us samedi, en fin d�apr�s-midi, par les membres de la commission charg�e de la sant� et des affaires sociales de l�Assembl�e populaire nationale (APN).
Rosa Mansouri - Alger- (Le Soir) - Les d�put�s sont ainsi les premiers � se soucier de la poursuite des joutes �lectorales, m�me si les diff�rents candidats � la magistrature supr�me ne se sont pas inqui�t�s du silence qui entoure un mouvement de protestation national qui paralyse les structures de sant� depuis plus de dix jours. La commission de l�APN, pr�sid�e par M. Bouaza, a pris connaissance du dossier qui lui a �t� remis par le SNPSP, afin de l��tudier s�rieusement et surtout de le soumettre au ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re. Le pr�sident de ladite commission a propos� que celle-ci joue un r�le de m�diation entre le d�partement de Barkat et le syndicat. Une d�marche salu�e par le SNPSP, qui a r�affirm�, � l�occasion, son attachement au dialogue et au r�glement de la situation conflictuelle qui l�oppose � sa tutelle. Faut-il le rappeler, le minist�re de la Sant� a re�u l�ensemble des syndicats du secteur � l�exception du SNPSP. Ce dernier croit � une cabale mont�e par des cercles occultes au niveau du minist�re qui sabotent � chaque fois le syndicat aupr�s du ministre. Mais, � toutes fins utiles, cette m�diation, si elle se concr�tise, tentera de dissiper les malentendus entre les deux syndicats. Par ailleurs, le pr�sident du SNPSP, M. Benseba�ni, affirme que la gr�ve continue jusqu�� ce qu�il y ait une r�ponse positive quant � l�ouverture du dialogue sur leur plateforme de revendications. Notre interlocuteur assure que le mouvement est solidaire et se poursuit avec un taux de suivi de 80 %. Un chiffre toutefois difficile � confirmer dans la capitale, du moins, o� le mouvement de gr�ve enregistre un fl�chissement, notamment au niveau des centres de sant� de proximit�. Au centre Mohamed- Bouchenafa, de Hassiba- Ben-Bouali, les praticiens n�ont pas suivi la gr�ve. �Tous les centres avoisinants sont en d�brayage, mais le n�tre ne fait jamais gr�ve, m�me lors des mouvements les plus radicaux �, estime une employ�e de ce centre. A la polyclinique de Belouizdad, par contre, la gr�ve est massivement suivie. Des malades rencontr�s sur place se plaignent de la paralysie de l��tablissement. �J�ai tent� ma chance aujourd�hui, mais je rebrousse chemin pour aller vers le priv�, raconte une femme qui dit avoir �t� �oblig�e de se diriger vers une clinique priv�e pour soigner son enfant�. Dans les diff�rents h�pitaux, l�adh�sion � la gr�ve est mitig�e, et elle est peu visible, sachant que les sp�cialistes et les services des urgences travaillent normalement.
R. M.

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