Dans un bilan rendu public par la police de Sidi-Bel-Abb�s, s��talant sur la p�riode allant de 2004 � 2008, l�on notera la courbe ascendante de la recrudescence de la maltraitance de la femme avec un l�ger fl�chissement en 2007.
En 2008, 134 affaires sont li�es aux coups et blessures volontaires (CBV) (69), � la violence sexuelle (1), au viol (2), aux mauvais traitements (46) et � l�harc�lement sexuel (16). Les chiffres parlent d�eux-m�mes si l�on se r�f�re � 2007 o� la police n�a eu � traiter que 113 affaires dont 59 pour CBV, 3 pour violence sexuelle, 1 pour viol, 45 pour mauvais traitements et 5 pour harc�lement sexuel. Apr�s lecture des chiffres de ces 4 derni�res ann�es, l�on rel�vera que les cas de CBV sont les plus importants en 2004, avec un fl�chissement en 2005, 2006 et 2007 et l�amorce une mont�e vertigineuse en 2008. Les affaires de mauvais traitements sur les femmes suivent de pr�s celle des CBV. Bien que les cas d�inceste rev�tent toujours un aspect de tabou dans notre soci�t�, la police a quand m�me eu � traiter 4 cas entre 2004 et 2008. En t�te de liste des auteurs de violence de maltraitance, de harc�lement sexuel, de viol ou d�inceste, arrivent les tierces personnes � la victime suivies de l��poux, de l�amant ou petit ami, du coll�gue, du p�re et afin du fr�re. La symbolique de la Journ�e internationale de la femme doit �tre d�pass�e, il est temps que d�autres engagements doivent �tre pris pour soustraire la femme � ses bourreaux et lui assurer l��galit� avec l�autre sexe. Sachant que les femmes ne font que davantage s�affirmer dans leur combat en investissant tous les domaines aux c�t�s des hommes. Les comportements n�gatifs vis-�-vis de la femme se poursuivront tant que l�intol�rance contre elle ne sera pas lev�e et que la soci�t�, qui se pr�tend moderne, continue � l�admettre. Les d�clarations pr�fabriqu�es pour souligner le courage et la patience des femmes � l�occasion de leur journ�e ne suffisent pas pour les rassurer, elles attendent beaucoup du changement de mentalit�s pour �tre respect�es et le chemin semble �tre long.
A. M.

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