START
CE SOIR (20H45)
� Liverpool (ENG) - Real Madrid (ESP) (1-0)
� Juventus Turin (ITA) - Chelsea (ENG) (0-1)
� Bayern Munich (GER) - Spo. Portugal (POR) (5-0)
� Panathina�kos (GRE) - Villarreal (ESP) (1-1).

Liverpool, l�instabilit� permanente
Vell�it�s de d�sengagement des propri�taires am�ricains, incertitudes sur l�avenir de l�entra�neur Rafael Benitez, r�sultats sportifs inconstants : Liverpool affiche son instabilit� � l�heure d�accueillir le Real Madrid en 8e de finale retour de la Ligue des champions aujourd�hui.
� Liverpool est une �quipe capable de s�imposer � Santiago Bernabeu, chez un des plus grands clubs du monde (1-0), trois jours avant de remettre en cause toute chance d��tre sacr�e en Angleterre par une d�faite 2 � 0 chez un rel�gable, Middlesbrough, qui restait sur une s�rie de quatorze matches sans victoire en Premier League. Depuis le d�but de 2009, outre le Real, Liverpool n�a battu que quatre de ses onze autres adversaires : une �quipe de D2 (Preston), deux poids l�gers de la Premier League (Sunderland et Portsmouth), et un �grand�, Chelsea. Cette victoire et celle contre le Real sont symptomatiques du visage du Liverpool de Rafael Benitez. Fin tacticien contre les grosses �curies, l�Espagnol donne parfois l�impression de se d�sint�resser des matches moins prestigieux. Contre le Real, son club de c�ur, il pr�sentera comme � l�aller son premier visage.
� Le parcours erratique des Reds est � l�image de celui de ses meilleurs joueurs. Revenu de blessure � Madrid, Steven Gerrard n�est pas encore � son meilleur niveau. Fernando Torres conna�t une saison difficile. Les hommes en forme de Liverpool sont le N�erlandais Dirk Kuyt et l�Isra�lien Yossi Benayoun. Derri�re, l�effectif des Reds manque de profondeur.
� L�incertitude sur l�avenir de Rafael Benitez n�aide pas � stabiliser le navire. Au club depuis 2004 et tr�s populaire depuis la victoire en Ligue des champions en mai 2005, l�Espagnol a refus� cinq propositions de prolongation de contrat. Il a obtenu le d�part d�un �historique�, le directeur ex�cutif du club Rick Parry. Il exige le contr�le total de l�ensemble des aspects du club, du centre de formation � la politique de recrutement. Il n�a pourtant pas toujours �t� irr�prochable dans ce domaine, comme est venu le rappeler le fiasco Robbie Keane.
� Arriv�s au d�but de 2007, les propri�taires am�ricains du club George Gillett et Tom Hicks sont devenus tr�s impopulaires et entretiennent entre eux des relations d�sormais difficiles. La crise financi�re les a d�j� contraints � renoncer � b�tir le nouveau stade, Stradey Park, pour remplacer Anfield. D�ici quelques mois, ils doivent rembourser ou ren�gocier une dette de 350 millions de livres (385 millions d�euros au cours actuel) contract�e aupr�s de deux banques durement �prouv�es par la crise, l�am�ricaine Wachovia et la britannique RBS. Face � ces difficult�s, ils ont engag� des n�gociations pour c�der leurs parts. Apr�s l��chec apparent de discussions avec une famille kowe�tienne, les Al- Kharafi, ils seraient toujours en pourparlers avec une autre, les Al-Sager, et une r�union devrait se tenir �dans les deux prochaines semaines�, selon un porte-parole. Mais, pour l�heure, le prix de vente r�clam� par les Am�ricains (500 millions de livres) semble trop �lev�.

JUVENTUS
Trezeguet, rem�de anti-Blues
David Trezeguet tr�pigne : sur le flanc pendant de longs mois puis r�guli�rement rempla�ant, l'attaquant pourrait enfin �tre titulaire pour �le� match de la saison de la Juventus, qui va disputer � Chelsea une place en quarts de finale de la Ligue des champions, ce soir � Turin. En huiti�me de finale aller � Londres, le Fran�ais, entr� en jeu au cours des cinq derni�res minutes, n'avait pu renverser le cours du match, achev� par un succ�s 1 � 0 des Blues. Pour le retour, le Franco-Argentin a, en revanche, toutes les chances d'�tre align� d'entr�e. Face � la redoutable d�fense des vicechampions d'Europe, il dispose, en effet, d'une qualit� essentielle et fameuse, celle du buteur �� qui il suffit d'une occasion pour la mettre au fond�. Et puis samedi, �Trezegol� est tranquillement rest� assis sur le banc lors du derby remport� contre le Torino (0-1), juste � c�t� du capitaine Del Piero. En m�nageant deux joueurs de cette trempe � la paire d'attaquants �historique� de la �Vecchia Signora� �, Claudio Ranieri pensait s�rement � Chelsea. �On peut y voir un indice�, a simplement gliss� l'entra�neur en souriant. Pour Trezeguet, 31 ans, l'envie de jouer et, surtout, de marquer est en tout cas inextinguible. Jusqu'ici, il a pass� l'essentiel de sa saison � se soigner apr�s une intervention aux deux genoux le 23 septembre. Rentr� fin janvier, il a altern� passages sur le banc et titularisations, marquant un but en Serie A. En Europe, du fait de la saison pass�e par la Juve en Serie B (2e div.) � la suite du scandale des matches truqu�s, il n'a plus marqu� depuis le 7 mars 2006 � l'occasion d'un huiti�me de finale contre le Werder Br�me. Si apr�s huit saisons et demie au club et des buts en pagaille (161, qui font de lui le 5e meilleur buteur de l'histoire de la Juve), il est tout naturellement consid�r� comme un cadre, il doit aujourd'hui composer avec une concurrence devenue plus aigu�. Aux c�t�s de l'intouchable ic�ne Del Piero, le Br�silien Amauri, 28 ans, arriv� de Palerme � l'intersaison, a tr�s vite pris ses marques, fort d'un registre de jeu tr�s complet. Joueur le plus utilis� par Ranieri, il a d�j� marqu� 14 buts. N�anmoins, en Ligue des champions, Amauri (7 matches, 1 but), attaquant �clos au plus haut niveau sur le tard et qui n'est m�me pas international, fait figure de d�butant par rapport au champion du monde et d'Europe- Trezeguet (53 matches, 28 buts). �David est finisseur pur, impressionnant. Dans ma carri�re, j'ai vu peu d'attaquants avec sa coordination dans la surface et son sens du but�, analyse, d'ailleurs, le Br�silien dans la Gazzetta dello Sport hier, avouant � demi-mot qu'il s'appr�te � lui laisser sa place contre Chelsea.

ESPAGNE
Valence s�enfonce dans la crise
Le club de football de Valence n�en finit plus de sombrer � tous les niveaux : le chantier du nouveau stade est � l�arr�t, les joueurs ne sont plus pay�s depuis un mois et l��quipe est tomb�e dimanche � la huiti�me place de la Liga, tr�s loin de son objectif initial. Apr�s un exercice 2007- 2008 cauchemardesque, avec une dixi�me place en Championnat et une br�ve menace de rel�gation, Valence, qui s��tait � peine consol� avec la Coupe d�Espagne, aspirait cette saison aux premiers r�les, sous l�impulsion de ses deux stars David Villa et David Silva. Mais ces espoirs s�amenuisent journ�e apr�s journ�e. Valence, champion d�Espagne 2002 et 2004, vainqueur de la Coupe de l�UEFA en 2004, n�a plus gagn� un match depuis le 1er f�vrier (3- 2 � domicile contre Almeria en Championnat) et reste sur deux cuisantes d�faites en Liga : 2-1 � domicile contre un �petit�, Valladolid, et 2-1 dimanche chez la lanterne rouge, Numancia. Le club, �limin� de la Coupe d�Espagne et de la Coupe de l�UEFA, est � six points de la quatri�me place, la derni�re � pouvoir donner un acc�s � la lucrative Ligue des champions. Cette absence de succ�s co�ncide plus ou moins avec la p�riode � partir de laquelle les joueurs ont cess� de toucher leurs salaires, le club devant faire face � une situation financi�re particuli�rement d�licate, englu� dans le remboursement d�un nouveau stade ultramoderne, qui ne sera s�rement pas pr�t comme pr�vu pour la saison prochaine.
�Touch� le fond�
Les travaux ont �t� interrompus il y a environ 15 jours, car le club, lourdement endett�, ne peut faire face aux d�penses pour la construction qui a d�but� en 2007. Les joueurs, eux, jurent ne penser qu�au terrain. �Tout le monde aime �tre pay� pour ce qu�il fait mais s�il y a un petit retard parce que le club a un probl�me, je ne vois pas pourquoi nous n�allons plus courir pareil�, d�clarait mi-f�vrier le d�fenseur italien Emiliano Moretti. L�avenir du club s�annonce tr�s sombre alors que le nouveau plan de sauvegarde financier, dont est charg� le nouveau directeur g�n�ral Javier Gomez, pourrait d�boucher sur la vente des meilleurs joueurs, Villa et Silva en t�te. �Cela nous ferait mal de voir des joueurs comme eux partir, parce que ce sont de grands joueurs et ils nous aident � viser haut mais la situation du club est ce qu�elle est�, reconnaissait il y a quelques jours le milieu br�silien Edu. Le jeune entra�neur Unai Emery, tr�s prometteur apr�s une excellente saison 2007-2008 avec le promu Almeria (8e), ne sait plus quoi faire pour renouer avec la victoire. Apr�s la d�faite � Soria contre Numancia, il s�est d�sign� comme le principal responsable de la situation du club au plan sportif et a estim� que son �quipe avait �d�sormais touch� le fond� et qu�elle ne pouvait

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