Actualit�s : BOUTEFLIKA � CHLEF ET A�N-DEFLA
�Sans l�arm�e, l�Etat se serait effondr�


De Chlef o� il �tait hier pour poursuivre sa campagne �lectorale, Bouteflika charge une nouvelle fois les islamistes : �Je m�en remets � Dieu pour tout ce qu�ils ont fait� !

De notre envoy� sp�cial � Chlef et A�n-Defla, Kamel Amarni

Fief de la Wilaya IV historique, Chlef, ex-El-Asnam, est une wilaya qui n�a pas �t� particuli�rement g�t�e par le sort. �Punie� par le pouvoir apr�s 1962 pour avoir os� d�fier, avec la Wilaya III et la Zone autonome d�Alger, le fameux clan de Oujda, Chlef conna�tra �galement un s�isme d�vastateur en 1980, deux autres catastrophes naturelles, depuis et surtout, conna�tra une vague terroriste ravageuse pendant plus de dix ans. Bouteflika pouvait, d�s lors, entamer, sans de plus amples introductions, son sujet �f�tiche� durant sa campagne. �Je connais cette wilaya depuis 1957, depuis qu�un grand dirigeant, Omar Belmahdjoub, y dirigeait la r�volution. Bien entendu, c�est une r�gion de moudjahidine �, commencera par dire le pr�sident-candidat qui n�ignore pas que son passage en 2005 dans la ville a �norm�ment d��u les Chelfaouis. Il encha�ne, d�ailleurs, �mais c�est �galement une wilaya o� il y a eu d��normes probl�mes durant la r�volution et dont les cons�quences, vous avez continu� � les subir m�me apr�s l�ind�pendance�. Il parlait des �cons�quences� politiques. Par la suite, �vous avez �t� frapp�s par deux d�sastres majeurs : un s�isme et le terrorisme. Oui ! Vous avez �t� les plus touch�s par le terrorisme. Et en votre nom � tous, je voudrais rendre un vibrant hommage � l�Arm�e nationale populaire et aux partisans (c�est le mot par lequel Bouteflika d�signe les patriotes). Il faut bien le dire, sans l�Arm�e nationale populaire, l�Etat alg�rien se serait effondr� �. D�cid�ment, Bouteflika s��loigne chaque jour davantage de cette esp�ce de �neutralit� n�gative� consistant � se mettre � �quidistance de �ceux-ci ou ceux-l� � ! Il persiste : �Vous avez souffert, dans cette wilaya, du s�isme d�abord mais aussi des m�faits de ceux d�entre nos enfants qui ont martyris� ce pays, y ont sem� la peur et la mort. Nous ne nourrissons aucune haine particuli�re envers eux mais je leur dis simplement ceci : je m�en remets � Dieu pour tout ce qu�ils nous ont fait � ! Parlant, par la suite, de ce qu�il a lui-m�me fait depuis dix ans et ce qu�il compte faire pour les cinq ann�es � venir, Bouteflika dira : �Nous avons engag� un programme et lanc� d��normes projets durant la d�cennie �coul�e (...) Et apr�s tout cela, on me dit : �Nous n�avons rien, nous sommes malheureux... mahgourine� ! Mais pourquoi, pardi ? Ce genre de constat est la meilleure fa�on de saper le moral pour un responsable. Vous savez, un remerciement, un petit mot gentil suffit amplement � un responsable pour �tre heureux.� Il explique encore son propos. �Cela fait des ann�es que nous cherchons des solutions et � chaque fois qu�on en trouve une, on me dit : non ! Cette solution ne nous convient pas ! Ecoutez, moi, je m�occupe de tout ce qui est en dehors de vos maisons. Pour l�int�rieur, c�est votre affaire, pas la mienne !� Il parlait notamment des occupants de vieilles b�tisses coloniales au centre-ville de Chlef et qui ne veulent toujours pas les quitter, bien qu�elles menacent ruine : �Les probl�mes, on les r�gle progressivement. Pas du jour au lendemain. Moi je ne suis pas venu avec un programme. Mon programme, c�est mon bilan et je propose la continuit�. Et si cette continuit� vous int�resse, vous connaissez l�adresse.� La r�ponse de l�assistance est imm�diate : �C�est vous !� Dans l�apr�s-midi d�hier, Bouteflika s�est �galement rendu dans la wilaya de A�n-Defla pour un ��ni�me� bain de foule.
K. A.

Le pr�sident ne visitera aucune wilaya demain
Abdelaziz Bouteflika ne se rendra dans aucune wilaya de l�int�rieur du pays, demain mercredi, dans le cadre de sa campagne �lectorale. Cette journ�e, le pr�sident-candidat la consacrera � une activit� �lectoraliste � Alger o� assistera � la projection de l�avant-premi�re d�un film sur la personnalit� de... Bouteflika.
K. A.

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