De quelle forme de radicalisation parlent encore les deux syndicats des hospitalo-universitaires ? Ils ne le diront pas de sit�t, mais r�servent la r�ponse pour ce 13 avril, date de la prochaine assembl�e g�n�rale et qui interviendra au troisi�me jour du prochain d�brayage. Une chose est s�re, les hospitalo-universitaires ne d�col�rent pas.
Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Ainsi, l�assembl�e g�n�rale d�hier �tait le signe pr�monitoire d�un mouvement de protestation sans pr�c�dent dans la corporation des professeurs, docents et ma�tres-assistants. Depuis janvier 2008, les hospitalo- universitaires se sont inscrits dans une d�marche protestataire, que les pouvoirs publics refusent, � ce jour, de prendre en charge s�rieusement, esp�rant que la temp�te sera passag�re. Ce qui ne l�est pas r�ellement sur le terrain, lorsqu�on constate la d�termination d�une partie de ce corps m�dical � passer � une �tape sup�rieure de la protestation. Fid�les et nombreux � venir toutes les semaines � l�assembl�e g�n�rale, qui se tient chaque lundi au CPMC de Mustapha- Pacha, les membres des bureaux des deux syndicats ont eu du mal � contenir et � convaincre l�assistance de geler la gr�ve la semaine prochaine du 4 au 10 avril, pour laisser se d�rouler l��lection pr�sidentielle dans de bonnes conditions et ne pas p�naliser les citoyens. �Comme vous le constatez, nous nous sommes difficilement entendus sur le gel de notre mouvement pour la semaine prochaine �, a expliqu� le Pr Djedjelli secr�taire g�n�ral du SNPDSM. �Nous ne pouvons pas faire autrement pour les examens. Nos conf�res veulent la paralysie de l�enseignement des sciences m�dicales�, a-t-il ajout�. �La gr�ve des examens sera maintenue et, probablement nous irons plus loin, � partir du 13, en bloquant m�me les cours�, soutient notre interlocuteur qui ne fait que r�percuter la d�cision ent�rin�e � l�unanimit� par l�assembl�e g�n�rale. Cette radicalisation du mouvement trouve, par ailleurs, sa signification dans les derni�res d�clarations faites la semaine derni�re par le ministre de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique, qui a pratiquement tourn� le dos aux promesses faites et a renvoy� la balle � son coll�gue de la sant�. M. Harraoubia a, effectivement, jou� un r�le important au d�but, dans le d�nouement de la situation au niveau des hospitalouniversitaires, notamment par l�octroi d�une r�tribution sp�ciale pour cette cat�gorie de m�decins. La situation aujourd�hui a pris une nouvelle tournure, d�s lors que le dossier finalis� a �t� transmis au Premier ministre pour validation et mise en �uvre. Ni Harraoubia ni Barkat, ministre de la Sant�, ne veulent admettre directement et publiquement le blocage de ce dossier par le Premier ministre.
R. M.

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