R�gions : TUBERCULOSE � ORAN
Une situation toujours inqui�tante


La Direction de la sant� publique d�Oran (DSP), selon des donn�es fournies par ses services, dispose pour l�ensemble de la population de la wilaya de pas moins de 18 UCTMR charg�es d�assurer le contr�le et le suivi de la tuberculose et des maladies respiratoires.
Compte tenu de la population, cela signifie qu�il y a un centre pour 144 305 habitants, alors que dans le m�me temps, il n�existe qu�un seul laboratoire de r�f�rence pour diagnostiquer et confirmer les cas de tuberculose. Des moyens en de�� des normes car, quand on dit 18 UCTMR, cela ne signifie pas automatiquement qu�elles sont toutes dot�es des moyens et de l��quipement n�cessaire � leur travail de prise en charge de la population. En effet, l�on apprend ainsi que la situation �pid�miologique fait ressortir qu�en 2008, environ 1 510 cas de tuberculose ont �t� d�clar�s, et ce qui inqui�te, c�est l�augmentation des cas de tuberculose extra-pulmonaire, soit une hausse de 11% par rapport � 2007, et plus grave, avec 14% des cas qui concernent des enfants de moins de 15 ans. Cela fait plusieurs ann�es que la wilaya d�Oran conna�t l�incidence la plus �lev�e des cas de tuberculose � l��chelle nationale, m�me si, semble-t-il, cette ann�e, la situation se serait quelque peu am�lior�e. Une incidence qui serait de 105,76 pour 100 000 habitants, toutes formes de tuberculose confondue, et c�est la commune d�Es-S�nia qui arrive en t�te pour cette situation �pid�miologique. Pour le corps m�dical, ce n�est pas seulement une question de moyens mais l�acc�s aux soins et leur organisation qui pose probl�me. Ainsi, les populations r�sidant dans les douars et les bidonvilles qui ceinturent la ville d�Oran sont souvent marginalis�es. Le ch�mage, la mis�re, la promiscuit�, les conditions de vie d�grad�es, des facteurs qui accroissent la contamination. Et c�est justement ces populations qui ont le plus de difficult�s � se rendre au niveau des UCTMR pour une prise en charge. Une sant� de proximit� que la r�cente r�organisation de la carte sanitaire, cr�ation des �tablissements de sant� public de proximit�, ne semble pas avoir promue.
Fay�al Moulay

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