R�gions : ANNABA
L�APN au secours des op�rateurs �conomiques


La plupart des op�rateurs �conomiques en charge d�unit�s de production dans diff�rents secteurs d�activit� ont alert� la Chambre de commerce et d�industrie (CCI), Seybouse (Annaba). Leur d�marche porte sur les risques de faillite auxquels ils sont confront�s.
Leurs soucis communs sont les faiblesses du tissu local industriel et agroalimentaire. Tous deux sont confront�, entres autres, au d�ferlement des produits import�s tous azimuts, l�absence de protection de la production nationale, la fluctuation des devises, les imp�ts �lev�s ainsi que les taxes douani�res excessives appliqu�es sur les inputs et autres mati�res premi�res acquis � l�importation. Des soucis quotidiennement nourris par les �affaires� qui mettent en cause des pratiques appliqu�es dans certaines banques. Bon nombre de ces derni�res sont � l�origine de la d�stabilisation de plusieurs op�rateurs redevables de cr�dits � un niveau d�int�r�t dont le taux n�est appliqu� nulle part ailleurs, y compris chez nos voisins de l�est et de l�ouest. L�alerte parvenue � la commission �conomique et financi�re pr�sid�e par Djamel Daoudi � la CCI Seybouse a �t� s�rieusement prise en consid�ration. Elle a �t� aussit�t r�percut�e en haut lieu dont la chefferie du gouvernement et la commission financi�re de l�Assembl�e populaire nationale (APN). Selon nos informations, le souhait des op�rateurs du secteur public et priv� de la r�gion de Annaba est de b�n�ficier de l��coute des d�cideurs de l�Etat. Pour, ont-ils pr�cis�, sauver ce qui peut encore l��tre de ce qui reste comme outil de production nationale. Souhait qui devrait se concr�tiser aujourd�hui, 7 avril. En effet, et c�est une premi�re, Tayeb Nouari, pr�sident de la commission financi�re de l�APN, a favorablement r�pondu � l�invitation qui lui a �t� adress�e par les principaux animateurs du secteur �conomique de Annaba. Il devrait pr�sider, le m�me jour au si�ge de la CCI, une r�union avec les concern�s pour une compr�hension totale des probl�mes. Pour, �ventuellement, chercher des propositions concr�tes de solution � soumettre au chef du gouvernement. Les op�rateurs �conomiques, qui ciblent au titre de �gros probl�mes� les imp�ts sous toutes leurs formes et les taxes douani�res � l�import des mati�res premi�res, ont exprim� un v�ritable sentiment de g�chis de l��conomie nationale. Ils ont estim� qu�en l��tat actuel des imp�ts et des taxes appliqu�s, il leur est impossible de concurrencer le produit d�importation ou de compenser leurs d�ficits d�exploitation et de production. �Si rien n�est fait, bon nombre d�op�rateurs �conomiques de la r�gion du secteur socio�conomique seront contraints de d�clarer faillite. Ce n�est pas un appel que nous lan�ons, c�est un SOS. Avec la disparition de ce qui reste comme capacit�s de production, c�est aussi celle de milliers de postes de travail encore en sursis. Faute de r�action des d�cideurs, les unit�s en activit� fermeront � court terme�, a indiqu� Djamel Daoudi. Message apparemment entendu cinq sur cinq avec l�arriv�e du pr�sident de la commission financi�re pour d�samorcer ce dossier explosif. Face aux demandes pressantes de ses interlocuteurs, qui esp�rent obtenir un engagement plus pr�cis du gouvernement avant la fin de l�ann�e, M. Nouari aura beaucoup � faire. Il sait que les risques de faillite de la plupart des soci�t�s sont r�els. Comme il sait que les rares entreprises publiques encore existantes sont � l�agonie et que si l�Etat veut poursuivre son programme de privatisation, le gouvernement doit acc�l�rer le redressement de celles � la sant� pr�caire. Dans la r�gion de Annaba, la plupart des entreprises, qui furent des fleurons de notre industrie, ont d�j� �t� c�d�es � des �trangers avec des avantages que l�on a refus�s � des repreneurs nationaux.
A. Djabali

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