Actualit�s : MALADIES � TRANSMISSION HYDRIQUE
Les wilayas � risque sous surveillance


En d�pit du recul ces trois derni�res ann�es de l�incidence des maladies � transmission hydrique (MTH), les wilayas d�El- Oued et de Djelfa d�tiennent le triste record du plus grand nombre de cas de MTH sur le territoire national et repr�sentent des r�gions � haut risque de contamination.
F.-Zohra B. - Alger ( Le Soir) - Une importante recrudescence de la fi�vre typho�de, une maladie � transmission hydrique, a �t� observ�e depuis les ann�es 1980, p�riode durant laquelle le nombre de cas d�clar�s officiellement a atteint les 3 696 en 1984, 4 631 en 1990 et 4 778 en 1994. L�ann�e derni�re, 639 cas de fi�vre typho�de ont �t� enregistr�s dans les wilayas de Djelfa et d�El-Oued. La morbidit� pour 100 000 habitants qui �tait de 17,09% en 1994, est pass�e � 14,08 en 1997 et � 1,82% en 2008. Toutefois, explique le docteur Mohamed Ouahdi, directeur de la pr�vention au minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, les cas de fi�vre typho�de sont en net recul au cours de ces derni�res ann�es, et ce, en raison notamment des travaux r�alis�s par les soci�t�s des eaux et d�assainissement install�es dans les grands centres urbains du pays. Des entreprises telles que la Seaal pour Alger, la Seor � Oran et Seaco � Constantine, ont, selon les explications fournies par ce responsable, contribu� � l�am�lioration de la gestion des r�seaux d�assainissement et de la distribution de l�eau potable. Il s�agit de ce fait d�une am�lioration des raccordements d�eau potable qui ont r�duit les cas dangereux cross-connexion. Le passage � des plages horaires plus larges dans la distribution de l�eau a aussi permis d��viter l�utilisation du �citernage� qui �tait pratiqu� dans des conditions ne r�pondant pas aux normes d�hygi�ne. Selon les chiffres avanc�s par le minist�re des Ressources en eau, 93 % des m�nages sont raccord�s au r�seau d�eau potable et 86 % au r�seau d�assainissement. Toutefois, selon le directeur de la pr�vention, la prolif�ration de l�habitat pr�caire, notamment autour des grandes villes, risque de mettre en danger l�avanc�e observ�e pour ce qui est de la prise en charge des r�seaux d�assainissement et d�eau potable. Ces constructions anarchiques � risque g�n�rent, en effet, des branchements clandestins qui ne r�pondent pas aux normes et aggravent le risque de prolif�ration des MTH. Pour ce qui est du recours aux citernes dans les villes du Sud notamment, il a �t� r�glement� par un texte du minist�re des Ressources en eau. Les utilisateurs de ce moyen de transport du pr�cieux liquide ont ainsi jusqu�au mois de juillet prochain pour se conformer � la r�glementation et assurer le transport de l�eau, selon les normes dict�es par les services sanitaires. De ce fait des wilayas comme Djelfa, El-Oued et Tiaret, Batna, Oum- El-Bouaghi et Tlemcen enregistrent un nombre important de contamination par voie hydrique. Ces r�gions, jug�es particuli�rement vuln�rables et � risque, sont sous la surveillance des services sanitaires, selon le Dr Ouahdi. Pour ce qui est du chol�ra, explique le directeur de la pr�vention, aucun cas n�a �t� enregistr� depuis ces treize derni�res ann�es.
F.-Z. B.

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