L�instauration des dispatch money ou primes de rapidit� pourrait contribuer � r�soudre le probl�me des ports congestionn�s.

Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Sujet r�current, le probl�me de la congestion des ports alg�riens ne trouve pas encore de solution efficace. Quelle r�ponse appropri�e alors que les dysfonctionnements de la cha�ne du commerce ext�rieur continuent ? Soit que le manque d�organisation, de qualification et de professionnalisation de plusieurs intervenants dans cette cha�ne s�accro�t, que les frais de fret sont au quintuple de leur valeur et que les affr�teurs paient de plus en plus de surestaries ou p�nalit�s aux armateurs lorsque leurs navires restent trop longtemps en rade ou � quai. Contribuant � ce d�bat, l�expert consultant en logistique transports, Kamel Khelifa, approch� hier au si�ge de l�Algex, o� il animait une conf�rence, consid�re que la solution s�inscrit dans une vision globale. Pour cet expert, les surestaries repr�sentent une perte s�che pour l��conomie nationale mais �n�auraient jamais d� exister�. Or, � combien s��l�vent ces surestaries ? �Bien malin sera celui qui pourra donner un chiffre pr�cis �, r�torque Kamel Khelifa. D�autant, selon ce consultant, que la direction des finances ext�rieures (Finex), charg�e d�une mission de gestion de la balance des paiements, a �t� supprim�e et que cette mission a �t� transf�r�e � la Banque d�Alg�rie. Or, la Banque centrale exerce des pr�rogatives pr�cises en mati�re mon�taire et bancaire dont la gestion de la balance des paiements ne devrait pourtant pas relever. Voire, Kamel Khelifa estime que ces surestaries pourraient �tre transform�es en dispatch money ou primes de rapidit�. Des primes que le transporteur ou affr�teur de navire (importateur, exportateur. re�oit de l�armateur lorsqu�il lib�re rapidement l�espace portuaire. En d�autres termes, il re�oit une r�compense pour son dynamisme. Un moyen qui pourrait contribuer, au moins partiellement, � r�soudre ce probl�me lancinant de la congestion des ports. A la condition express que l�usage des chartes-parties ou conventions entre les parties contractantes soit mieux r�pandu, et que les dysfonctionnements cit�s plus haut s�att�nuent ou disparaissent. Ce qui rel�ve encore de l�incertain. Quant � la conf�rence anim�e par ce consultant, elle a port� sur le th�me du �m�dia Salon ou comment assurer le retour sur l�investissement de l�exportation�. L�occasion pour cet expert de citer, entre autres entraves au d�veloppement des exportations hors hydrocarbures, l�absence de feed-back des op�rateurs qui exposent lors des salons internationaux. Plus de 90% des entreprises ne pr�sentent pas de rapport, de bilan sur leur participation � ces salons, rel�ve-t-il notamment.
C. B.

Format imprimable