Vox populi : VOS MESSAGES

Lettre ouverte au ministre de la Sant�
J�ai l�honneur de vous saisir par le pr�sent rapport pour interpeller votre attention sur la n�gligence de certains m�decins et infirmiers du service de r�animation de l�h�pital Khelil-Amrane de B�ja�a. La n�gligence conjugu�e � la complication de la maladie de ma s�ur, Boukhenfir Souhila, �g�e de 23 ans, hospitalis�e au sein dudit �tablissement hospitalier depuis le 14 mars dernier.

Son �tat de sant� qui �tait stationnaire durant le 1er mois de son hospitalisation, tendant � s�am�liorer quelques jours apr�s, s�est aggrav� davantage il y a 15 jours. Cette rechute soudaine, qui demeure inexpliqu�e, est imput�e � une n�gligence grave cons�cutive au sevrage (respiration artificielle). Tenant pour responsable le chef de service �r�animation� et le directeur de l�h�pital pour l�irresponsabilit� de certains m�decins et infirmiers, je vous informe, Monsieur le ministre, que je me vois dans l�obligation de saisir qui de droit, le minist�re de la Sant� en l�occurrence, pour faire valoir mes droits. De plus, l�h�pital de B�ja�a n�est pas � sa premi�re r�cidive, puisque plusieurs m�decins y exer�ant n�ont eu de cesse de compara�tre devant la justice pour r�pondre de leurs erreurs m�dicales et n�gligences. Je tiens � vous informer �galement, Monsieur le ministre, qu�en voulant s�enqu�rir de l��tat de sant� de ma s�ur, la chef du service �r�animation� et les m�decins et infirmiers n�ont trouv� mieux pour �luder ma curiosit� l�gitime que de me dire : ��a ne te regarde pas� !�, pour reprendre leurs propres mots. Un comportement peu am�ne qui n�est s�rement pas digne d�un porteur du �titre de noblesse �, en ce sens que l�on peut qualifier d�irresponsable voire irrespectueux. Par ailleurs, que fut grande la d�ception de ma m�re en voulant s�informer de l��tat de sant� de sa fille. Elle a appris que les jours de sa fille �taient en danger et que ses chances de survie �taient tr�s minimes. Il �tait question de quelques jours, avait-elle pr�dit. Monsieur le ministre, conna�tre la v�rit� sur la maladie et l��tat de sant� de ma s�ur est un droit que la loi a d�volu aux parents d�un malade. Deux mois apr�s son hospitalisation, la nature de sa maladie demeure entour�e par l�ambigu�t�. Alors que certains m�decins confirment la piste du syndrome de Guillain Barr�, d�autres parlent d�une autre piste, � savoir� la m�ningite. Deux mois pour ne rien savoir de son cas ? Attendre plus de deux mois, le 18 mai, pour effectuer un scanner du cerveau dont les r�sultats sont n�gatifs ? Autant d�interrogations qui laissent penser que le service de r�animation est plong�, lui aussi, dans un coma profond. Il va de soi que la n�gligence r�gne en ma�tre au sein de l�h�pital Khelil-Amrane de B�ja�a, r�duit � un vrai mouroir. Vous interpellant encore une fois sur la gravit� de la situation, je vous prie, monsieur le ministre, d�agir promptement pour prendre les mesures n�cessaires afin d�y rem�dier.
H. Sabah

Merci INPS d�avoir fait de tes �tudiants des ��nes-tellectuels�
Il y a de quoi �tre outr� ! Personnellement je suis r�volt�e contre le syst�me �ducatif qu�offre l�Institut national de de planification et statistiques Ben Aknoun. Je ne parlerai pas au nom de ceux dont je ne fais pas partie (les ing�nieurs d�Etat), je parlerai donc au nom de tous les T. S. au sein de cet institut. Cette cat�gorie d��tudiants si marginalis�e et si mal form�e. Les profs qui sont cens�s �tre responsables des �futurs cadres� ont baiss� les bras, certains allant en vacances � l��tranger en plein d�but de l�ann�e. Apr�s avoir inond� leurs �tudiants de polycopi�s, ils donnent alors � leurs �tudiants des exercices � faire � la maison et ordonnent de revenir le jour d�examen avec les solutions pour les recopier directement. Les �tudiants se retrouvent alors avec des 19, des 18 et m�me des 20 dans un module dont ils ne connaissent que le nom ! Certains font passer � leurs �tudiants des examens en �oral�. Imaginez une section de plus de 350 �tudiants attendant dans le maigre couloir de la salle des profs. Bien �videmment, notre prof est tr�s occup�, donc M. arr�tera l�examen d�s qu�il aura faim et ne reviendra que le lendemain pour interroger ceux qui restent. Des profs qui notent selon la disposition des noms sur un expos�. Les deux premiers �tudiants qui auront �crit leur nom en premier (sur la page de garde) auront un 16/20, alors que les deux derniers auront un 11/20� nom de Dieu ! Comment peut-on avoir deux notes diff�rentes pour un m�me travail ?! Et il y a pire, ceux qui ne viennent jamais. Et le jour de l�examen, il n�y a tout simplement pas d�examen, le chef de d�partement des T.S. a trouv� comme solution � ce probl�me, de nous garder encore pour un semestre (septembre -janvier), donc l�obtention de notre dipl�me de T.S. sera report� � 2010. Sinon, on devra exposer un �expo� sur un module qu�on n�a jamais connu, la note de cet expo sera celle de l�examen. Il n�y aura pas de d�lib�rations, les �tudiants ignorant leurs notes devront tous passer au rattrapage. Et qui dit rattrapage dit plus de possibilit�s d�acc�s � l�ing�niorat�
Merci INPS d�avoir bris� nos r�ves.
Merci INPS de nous avoir mal form�s.
Merci INPS de nous avoir enseign� le module �avoir honte de soi� !
Merci surtout d�avoir fait de nous des �nes-tellectuels !
Je m�excuse aupr�s des lecteurs pour les fautes d�orthographe que j�ai pu commettre, mais que voulez-vous ? Les cactus ne donnent pas de raisins !
Lounes Im�ne,
20 ans mais d�j� vieille !

Lettre d�un harrag qui est bien arriv�
Certes j'ai pu obtenir un visa, certes j'ai pris l'avion, mais puisque je ne retournerai plus jamais dans ce pays qui n'a jamais �t� le mien, ni le v�tre d'ailleurs, je consid�re que je suis un Harrag ! Ceux qui l'ont compris et ne pourront jamais avoir de visa font avec ce qu'ils ont sous la main, c'est-�-dire un radeau. Alors au nom de quoi ceux qui se sont accapar�s les richesses de tout un peuple, et qui continuent, se permettent-ils de punir ceux qui veulent fuir. Quel est ce pays qui punit ainsi ses enfants ? Et quels sont ces dirigeants qui imposent des lois anticonstitutionnelles. Mais m�me la Constitution, ils l'ont trafiqu�e.
Hamou

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