Sports : MSN
SUITE AUX R�SULTATS MITIG�S DE L�ALG�RIE AUX JM ET EN PR�VISION DES PROCHAINS JO
Qu�attend l��tat pour l��dification d�une politique sportive ?


L�Alg�rie ne s�est pas distingu�e � Pescara (Italie) � l�occasion de la 16e �dition des Jeux m�diterran�ens. La Tunisie, l�Egypte et le Maroc continuent de faire leur chemin dans ces joutes r�gionales, en se classant respectivement � la 6e , 7e et 10e loges du classement g�n�ral alors que l�Alg�rie s�est content�e de la 14e place. Un recul net et flagrant.
Les nouvelles le�ons, tout comme celle induite par les pr�c�dents �naufrages�, n�ont servi � rien. Les m�mes erreurs sont effectu�es dans un rituel o� l�approximatif et le bricolage sont tenaces. Apr�s les ratages d�Ath�nes et de P�kin, les d�cideurs du sport avaient promis d�y rem�dier par l�introduction d�une nouvelle approche en ce qui concerne la prise en charge de l��lite nationale et de son suivi. Une approche dont la mat�rialisation s�est traduite par la mise en place d�une commission d�nomm�e �m�thodes et programmes �, laquelle est venue compl�ter les missions de la direction des sports. Dans certains cas, le chevauchement entre les deux structures ainsi que les frictions qui y ont d�coul� n��taient pas faites pour faciliter la t�che aux f�d�rations qui ne savaient pas � quel saint se vouer. Pour Pescara, malgr� �l�excellence� exig�e par ladite commission, force est de reconna�tre que de l�excellence, il n�y a point en termes de performances. Mis � part la boxe qui a honor� ses engagements en r�coltant presque le tiers des m�dailles alg�riennes, le reste des disciplines sportives ont �chou�. En parlant de la boxe, faut-il souligner qu�elle est d�pourvue d�une salle devant lui servir de camp de pr�paration ? Aussi, cette discipline a �t� frein�e dans son �lan par la mise � l��cart pr�matur�ment d�un technicien dont la conception et la conduite des plans et programmes de pr�paration ne sont plus � d�montrer ? En tout cas, et de l�avis de tous, ce dernier a largement contribu� au sursaut remarquable de la boxe sur la sc�ne internationale durant toute l�ann�e 2007. Le judo n�a pas confirm� les m�dailles acquises � P�kin, alors qu�il a les moyens de demeurer dans le gotha mondial. S�agissant de la natation, malgr� les bourses � l��tranger dont ont b�n�fici� de nombreux nageurs, cette discipline reste non performante, et ce, pour diverses raisons m�me si � Pescara, Kebbab a battu des records nationaux sans pour autant parvenir � d�crocher le vermeil. La F�d�ration de natation ne doit-elle pas reconna�tre que le niveau de ses nageurs ne peut �tre que continental ou r�gional. L�athl�tisme a pris sa m�daille d�or � Pescara, il pouvait en r�colter davantage. Apr�s tous ces ratages, n�est-il pas arriv� le temps o� le MJS doit op�rer un changement dans sa strat�gie. A commencer par la classification des disciplines sportives. La boxe, l�athl�tisme et le judo sont d�un niveau mondial et par voie de cons�quences, ils doivent avoir plus de moyens pour s�y maintenir. Ensuite, une classification des sports dont le niveau est continental et r�gional doit �tre r�pertori�e. Cette cat�gorie ne peut pas jouir des m�mes moyens que ceux accord�s aux sports de niveau mondial. Enfin, une liste de sport � d�velopper doit �tre mise � jour, car n�ayant pas encore d�aptitudes pour rivaliser avec le niveau mondial, continental ou r�gional. Une fois cette grille con�ue, il sera ais� de formuler des pronostics, car tenant compte de la r�alit�, mais aussi parce que les disciplines sportives auront tous les moyens en leur possession. En parlant de moyens, il est fort significatif de pr�ciser que les athl�tes retenus pour les r�cents Jeux m�diterran�ens ont b�n�fici� de la modique somme de 345 euros, y compris ceux qui ont arrach� des m�dailles d�or. Parall�lement, les footballeurs, pas encore qualifi�s, rappelons- le, ni � la CAN ni au Mondial-2010 jouissent de primes all�chantes. C�est cette injustice dans le traitement, mais aussi dans la consid�ration qui a mis � mal nos sportifs. La commission des m�thodes et programmes ainsi que la direction des sports du MJS ne doivent-elles pas codifier le sport de haut niveau en le dotant d�un contenu de pr�paration, de suivi et de prise en charge, d�autant plus que le pr�sident de la R�publique l�a inclus dans son programme. A trois ann�es de la prochaine olympiade, � peine si l�on a le temps de s�en sortir, car les autres nations d�j� pr�tes. A moins que ce soient l��-peu-pr�s et l�approximatif qui sont recherch�s. Autrement dit, c�est le hasard qui nous guide. En football, on compte des joueurs form�s dans les divers championnats �trangers recrut�s � coups de milliers d'euros, sans pour autant avoir une �quipe � forte majorit� de footballeurs du cru. En tout cas, bien plus que ne co�te la pr�paration d'un boxeur, d�un judoka ou d�un athl�te pour les Jeux olympiques. Au fait, faut-il rappeler � combien, en dinars bien entendu, sont revenues les m�dailles olympiques de Boulmerka, du regrett� Soltani, Morceli, Benida Merah ?
A. A.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable