Corruptions : QU�EN EST-IL DE L�ALG�RIE ?

Presque pas de relations commerciales avec les 10 pays les moins corrompus de la plan�te .Est-ce un hasard si l�Alg�rie �pr�f�re� ne pas commercer avec les 10 pays consid�r�s comme �tant les moins corrompus de la plan�te, l� o� les pots-de-vin et autres commissions se font rares ? Liste de ces pays : Danemark, Nouvelle Z�lande, Su�de, Singapour, Finlande, Suisse, Islande, Pays-Bas, Australie et Canada.
Double comptabilit�, abus de biens sociaux, d�tournements d'actifs, transferts de fonds suspects et fuite de capitaux, fausses factures, travail au noir et �vasion sociale, retraits massifs en esp�ces, dissimulation de recettes, majoration artificielle de charges et �vasion fiscale, cr�dits bancaires � r�p�tition non rembours�s, faillites d�guis�es, etc. Le secteur priv� alg�rien est atteint de plein fouet par toutes sortes de malversations, de tricheries et d'irr�gularit�s en tous genres, de pratiques financi�res ill�gales et de corruption. Face � ce d�sastre, aucune initiative consistante des organisations patronales n'a encore �t� prise pour essayer de commencer � nettoyer les �curies d'Augias et � introduire des r�gles d'�thique, de transparence et de bonne conduite.
Une loi rest�e lettre morte

Du c�t� des pouvoirs publics, pas grand-chose non plus. Hormis quelques dispositions g�n�rales et non contraignantes, il y a juste quelques v�ux pieux dans la loi n�06- 01 du 20 f�vrier 2006 relative � la pr�vention et � la lutte contre la corruption. Cette loi contient 2 volets concernant le secteur priv� : un volet pr�vention, rest� lettre morte, o� il est dit notamment dans l'article 13 que �des mesures visant l�interdiction de la corruption dans le secteur priv� sont prises et des sanctions disciplinaires efficaces, ad�quates et dissuasives sont pr�vues, le cas �ch�ant, en cas de non-respect desdites mesures. Les mesures prises � cet effet doivent notamment inclure : le renforcement de la coop�ration entre les services de d�tection et de r�pression et les entit�s priv�es concern�es ; la promotion de l��laboration de normes et proc�dures visant � pr�server l�int�grit� des entit�s priv�es concern�es, y compris de codes de conduite pour que les entreprises et toutes les professions concern�es exercent leurs activit�s d�une mani�re correcte, honorable et ad�quate pour pr�venir les conflits d�int�r�ts et pour encourager l�application de bonnes pratiques commerciales par les entreprises entre elles ainsi que dans leurs relations contractuelles avec l�Etat ; la promotion de la transparence entre les entit�s priv�es ; la pr�vention de l�usage impropre des proc�dures de r�glementation des entit�s priv�es ; l�application d�audits internes aux entreprises priv�es�. Dans l'article suivant, on �voque la notion de normes comptables : �Les normes de comptabilit� et d�audit usit�es dans le secteur priv� doivent concourir � pr�venir la corruption en interdisant : l��tablissement de comptes hors livres ; les op�rations hors livres ou insuffisamment identifi�es ; l�enregistrement de d�penses inexistantes ou d��l�ments de passif dont l�objet n�est pas correctement identifi� ; l�utilisation de faux documents ; la destruction intentionnelle de documents comptables avant la fin des d�lais pr�vus par la l�gislation et la r�glementation en vigueur.� Mais tout ce dispositif l�gislatif demeure � ce jour non appliqu�.
D. H.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable