Huit ans de prison ferme ont �t� requis hier contre l�ex-directeur de l�Ecole sup�rieure de police de Ch�teauneuf. Des peines allant de trois � cinq ans de prison ferme assorties d�amendes ont �t� �galement prononc�es contre les autres pr�venus dans l�affaire du concours d�acc�s au poste de commissaire principal.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le proc�s en appel des cadres de l�Ecole sup�rieure de police de Ch�teauneuf � Alger, se d�roule depuis jeudi dernier au tribunal d�Alger. Les douze pr�venus ont comparu pour les chefs d�inculpation d�usage de faux et abus de pouvoir. Huit ans de prison ferme ont �t� requis contre Dridi Merzak, l�ex-directeur de l�Ecole, consid�r� comme le principal accus�. Trois ans de prison ferme ont �t� requis contre le postulant au poste de commissaire principal, � l��poque Abdelkader Corso. Ce dernier compara�t, faut-il le pr�ciser, pour avoir b�n�fici� de points pour r�ussir son concours d�acc�s au poste de commissaire principal. Cinq ans de prison ferme contre le correcteur Amrar Sid Ali et Boudra� Yacine. Trois ans de prison ferme avec une amende de 100 000 dinars requis contre Ziane Khaled. Le procureur g�n�ral a requis cinq ans de prison ferme avec une amende de 50 000 dinars contre Guettaf Abdelaziz et trois ans avec une amende de 20 000 dinars contre Hadadi, alors qu�une ann�e de prison ferme et une amende de 10 000 dinars ont �t� requises contre les trois pr�venus Sansari, Hanane et Ouahab. Soulignons que le procureur g�n�ral a annul� la poursuite pour la peine de trafic d�influence contre les mis en cause. Car selon lui rien ne prouve que ces derniers aient re�u des privil�ges. Pour sa part, la partie civile a demand� deux millions de dinars d�indemnisation. De leur c�t�, les avocats de la d�fense ont demand� la relaxe pour leurs clients. �Il s�agit d�un complot�, ont-ils affirm�. Rappelons que l�affaire avait �clat� suite � une lettre anonyme faisant �tat d�un trafic lors du concours d�acc�s au grade de commissaire principal, en d�cembre 2008. La lettre en question a �t� adress�e au directeur g�n�ral de la S�ret� nationale, qui avait aussit�t exig� l�ouverture d�une enqu�te. Par ailleurs, les principaux pr�venus � l�ex-directeur de l�Ecole sup�rieure de police et le commissaire Abdelkader Corso � crient au �complot �. Ils accusent en effet les anciens directeurs des Renseignements g�n�raux et de la Police judiciaire d�Alger �d�avoir mont� de toutes pi�ces le dossier� et exigent une autre enqu�te plus approfondie soit effectu�e par la gendarmerie ou la d�fense.
S. A.

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