Vox populi : LE WEEK-END AU C�UR DE LA POL�MIQUE
�Le g�nie dans l�absurde�


Depuis l�av�nement du nouveau week-end, on n�arr�te pas de commenter de ci de l� cet �v�nement, et bien s�r, chacun y va de son talent et temp�rament propre pour expliquer et tout un chacun, sa philosophie sur ce sujet : tant�t agressive pour dire son m�contentement de la gen�se de cette nouvelle distribution, et tant�t �g�nialement � burlesque, pour louer et appeler au g�nie de cette nouvelle donne d�cr�t�e par des non moins �g�niaux� dirigeants�
De ceux qui jugent que cela a commenc� par un fiasco d�s l�entame de la rentr�e sociale, jusqu�� nous infliger, une sorte de l�thargie des plus persistante qui pourrait aboutir, � moyen ou long terme, � des cons�quences lamentables dans la mani�re de g�rer ce chambardement� Et de ceux qui, souhaitant ardemment un retour au week-end universel afin d�ancrer d�finitivement notre pays dans un univers de progr�s, aux normes dict�es par une �conomie mondiale rod�e pour g�n�rer quoiqu�il en co�terait, des profits continuellement et invariablement de mise. Une �conomie mondiale qui ne peut se permettre d�abdiquer � une quelconque id�ologie religieuse extr�miste� cette id�ologie extr�miste pr�n�e par un courant dont sa composante ne veut malheureusement pas se donner la peine de comprendre que le week-end universel est somme toute proche dans le temps de l��chelle de l�humanit�, et qu�il n�a �t� ordonn� que pour contenter les exigences d�un prol�tariat encore sous le joug d�un lib�ralisme outrancier et sans compassion, et qui a fini et apr�s des gr�ves inscrites dans la m�moire de l�histoire mondiale, par l�octroi d�une journ�e de repos hebdomadaire; et c��tait il y �, � peine moins de deux si�cles de cela� Ceux qui applaudissent � l�av�nement de ce �semi�- week-end universel, savent-ils qu�ils n�adh�rent � aucun pragmatisme qui pourrait rattacher leur �philosophie� au monde de l��conomie mondiale ? Et les tenants de cette �conomie mondiale, ne l�sineraient sur aucune strat�gie pour imposer un nouvel ordre �conomique, et qui pourrait facilement ressembler� � un nouvel imp�rialisme qu�on appellerait ��conomique �, et de surcro�t, aid� par nos d�cideurs sans perspective et strat�gie � m�me de placer notre pays sur la voie du progr�s du moins, dans le giron des pays �mergeants, et ainsi, faire b�n�ficier son peuple de ces dividendes, un peuple encore avide d�un bien-�tre, � combien et encore fantasmagorique ! Et pour arriver � ce �minimum�, nos dirigeants devraient cultiver quelquefois, cet �go�sme qui consiste, � ne sauvegarder que l�essentiel et rien que l�essentiel, � savoir : la rentabilit� pour le bien du pays et de son peuple ! Et moi, dans un �lan de pure �folie�, et pour donner dans le vrai burlesque, je me suis permis d�aller plus loin dans le ridicule et penser qu�un jour, peut-�tre, nos dirigeants, au lieu de nous imposer ce �semi�-week-end universel, accepteraient ma suggestion qui consisterait �� interchanger entre� le dimanche et le vendredi et ainsi, l�Alg�rie, serait le seul pays au monde qui ; quand il sera dimanche ailleurs, chez nous, �a serait vendredi et au final, on ne perdrait rien au change du moment qu�on satisferait aux exigences de l��conomie mondiale, puisqu�on suivrait ainsi et �normalement � une semaine de travail, et un vendredi de pri�re et de �repos�� Chiche !
D. Abib, Alger

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