�Mieux conna�tre la zone humide pour mieux la prot�ger�, tel est le leitmotiv de l�Association �cologique de Boumerd�s, AEB.
Le pr�sident de l�association a invit� des responsables, des sp�cialistes et des responsables d�institutions publiques ou priv�es intervenant dans les secteurs li�s � l��cologie ainsi que l�association des Amis du lac de Regha�a pour discuter des zones humides. L�ambassade des Pays- Bas a �galement apport� son soutien � ce conclave � caract�re scientifique. La zone humide de Regha�a �tant la seule existante dans la r�gion centre du pays, le centre cyn�g�tique de la m�me localit� a donc abrit� cette rencontre. Fort int�ressante �tait la conf�rence donn�e par un ancien cadre dirigeant des for�ts, M. Kadik Rabah. Elle contenait un grand nombre d�informations se rapportant � la probl�matique de la gestion d�une zone humide. Il a longuement fait le bilan des ces zones en Alg�rie et leur lien avec la vie �cologique en g�n�ral. Selon l�orateur, la gestion des espaces naturels se pose en terme de nouvelle vision sur le d�veloppement durable : �La cha�ne de fonctionnement d�un �cosyst�me o� chaque �l�ment joue son r�le est cass� si un seul �l�ment dispara�t par le biais de la pollution�, dira-t-il en citant des exemples v�cus. Pour lui, l��cologiste doit utiliser les �l�ments scientifiques pour concevoir une solution et donner la bonne information en temps utile au d�cideur et le convaincre � prendre la bonne d�cision. �Nous ne devons pas rester � l��cart du d�veloppement et se contenter de cultiver nos frustrations�, clamera le conf�rencier � l�intention des �cologistes mais aussi � celle des responsables qui pensent que le budget � lui seul suffit � r�soudre les probl�mes. Dieu seul sait qu�en mati�re d��cologie la situation de notre pays est peu enviable. �Nous nous sommes aper�us que peu de gens saisissent l�importance des zones, d�o� cette journ�e�, estime M. Bendaoud. Son association n�est-elle pas en train de pr�cher devant des convaincus ? �C�est vrai que les gens qui viennent � ce genre de rencontre sont plus souvent de la branche. Pour l�ext�rieur, il y a effectivement un travail � faire�, reconna�t-il. Cependant, � la d�charge de Bendaoud et ses amis de l�AFB, eux posent des probl�mes et proposent des solutions. Ils n�entonnent pas des refrains doucereux aux politiciens pour pouvoir acc�der � des moyens de fonctionnement ; ils touchent en premier lieu le grand public sur les probl�mes environnementaux qui se posent avec gravit� dans notre pays. Pour l�heure, ils ne fonctionnent que par la conviction qui les motive.
Abachi L.

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