Dans la journ�e d�hier, le garde communal, meurtrier pr�sum� de son chef de d�tachement, a comparu devant la cour criminelle de Sidi- Bel-Abb�s pour r�pondre des actes dont il �tait accus�.
La gen�se de cette affaire qui a secou� la localit� de Sidi-Yagoub, dans la da�ra de Sidi-Lahcen (Sidi-Bel- Abb�s), remonte � la journ�e du 21 septembre 2008, lorsque la future victime, le chef du d�tachement de la garde communale, en l�occurrence K. M., �g� de 59 ans, a �t� mortellement bless� par balles sur son lieu de travail, alors qu�il faisait sa pri�re du dohr par un de ses subalternes, en l�occurrence le meurtrier pr�sum� r�pondant aux initiales M. M., �g� de 37 ans, qui, une fois son forfait accompli, a jet� son arme, une kalachnikov, avant de prendre la fuite pour se r�fugier chez son fr�re, chez lequel il sera arr�t� quelques heures plus tard. Transport�e aux UMC du CHU de Sidi-Bel-Abb�s, la victime ne tardera pas � rendre l��me. Devant les enqu�teurs, l�accus� a reconnu avoir agi ainsi sous la pression et le contr�le s�v�re auxquels le soumettait son chef. Plac� en d�tention pr�ventive, l�accus� se r�tractera lors de l�instruction pour rejeter toutes les accusations port�es contre lui, allant jusqu�� nier conna�tre sa victime. La premi�re expertise psychiatrique demand�e fera �tat d�un homme aux facult�s mentales alt�r�es. Cependant, les deux autres expertises psychologique et psychiatrique ont rejet� les r�sultats de la premi�re et d�clar� l�accus� comme �tant sain d�esprit au moment des faits reproch�s. Face � un accus� qui s�est emmur� dans le silence devant ses juges et les r�sultats contradictoires des expertises, la cour criminelle a report� son jugement et a ordonn� son placement pour deux mois dans une structure de sant� mentale.
A. M.

Nombre de lectures :

Format imprimable