R�gions : SIDI-BEL-ABB�S
Le trac� de la ligne rapide de chemin de fer, un chantier � l�arr�t � Lamtar


Le trac� de la ligne rapide, une double voie �lectrifi�e, du chemin de fer de 196 km reliant Oued Tlelat (Oran) � la fronti�re alg�ro-marocaine via Sidi- Bel-Abb�s, est actuellement un sujet de discorde au niveau de la localit� de Lamtar (SBA) entre l�ITELV (Institut technique d��levage) et l�Aneserif, entreprise charg�e de la r�alisation. Une contestation qui a men� � l�arr�t des travaux et au d�p�t d�une plainte.

Cette ligne, qui a �t� con�ue de fa�on � contourner la ville de Sidi-El-Abb�s au niveau de sa p�riph�rie urbaine nord-est, pose, d�apr�s nos sources, un s�rieux probl�me notamment au niveau de la localit� de Lamtar o� il a �t� constat� l�envahissement des terres de l�ITELV par l�Aneserif. En effet, toujours d�apr�s nos sources, l�Aneserif, en possession d�un arr�t� d�expropriation d�livr� par le wali de Sidi-bel-Abb�s, a envahi les terres de l�institut sur 200 m, c�t� est, au cours du mois d�ao�t dernier. L'intrusion a entra�n� la contestation de la direction qui, le jour m�me, a saisi le chef du projet qui a ordonn� l�arr�t des travaux et l��vacuation des terres. Le 15 octobre dernier, indique-t-on, l�entreprise r�cidive et � l�insu de l�institut a de nouveau envahi des terres agricoles sur 1,2 km c�t� ouest, d�o� l�ordre �manant de la direction g�n�rale d�Alger d��vacuer les lieux. Une plainte a �t� d�pos�e contre l�entreprise. En effet, le trac� de cette ligne rapide double voie �lectrifi�e n�est pas sans causer de pr�judices, puisque, premi�rement, l�ITELV est un institut de recherche, d�exp�rimentation et de d�veloppement de l��levage et qu�une voie ferr�e trop pr�s de la structure ne peut �tre que nocive pour l��levage (aviculture, cuniculture) trop sensible � la pollution sonore de la ligne de chemin de fer, et, deuxi�mement, l�institut n�a pas �t� consult� lors de l��tude du trac� de l�itin�raire en question qui devait au minimum �tre � 500 m de la structure. Troisi�ment,, l�arr�t� interminist�riel a �t� fait et sign� en pr�sence du minist�re de l�Int�rieur, du Transport, de l�Habitat et des Travaux publics � l�exception du minist�re de l�Agriculture, principal concern�. L�article 14 du Journal officiel au chapitre III regissant les instruments d�encadrement du foncier agricole stipule que toute utilisation autre qu�agricole d�une terre class�e agricole ou � vocation agricole est interdite, nous indique-t-on. Les responsables de l�institut persistent et signent, en aucun cas le trac� de cette ligne double voie n'envahirait les terres de la structure, sauf si le minist�re de l�Agriculture, seul garant de la protection des terres agricoles, d�livre un arr�t� d�expropriation � l�entreprise pour entamer ses travaux, et ce, � pas moins de 500 m de la structure.
A. M.

Le proc�s de la femme br�l�e par son �poux report�
La cour criminelle de Sidi-Bel-Abb�s a, lors de la premi�re journ�e de la nouvelle session, dimanche dernier, report� l�affaire de la femme br�l�e par son mari, face au mutisme de l�accus� qui ne rendait pas la t�che facile aux juges. Seule sa fille, une gamine d�une dizaine d�ann�es, pr�sente lors du drame, a tent� d��clairer la justice. Selon ses d�clarations, son p�re qui a toujours �t� violent avec sa m�re est rentr� ce 16 juin 2008 � la maison et a vers� sur sa m�re qui faisait la pri�re de l�essence avant de craquer une allumette, faisant d�elle une torche vivante. Il a tent� de s'immoler � son tour, mais il s�en sortira avec quelques br�lures. Quant � la victime, apr�s avoir lutt� contre la mort pendant plusieurs jours aux UMC, elle a fini par rendre l��me. Le mari a �t� arr�t�. Celui-ci a parl� d�un malheureux accident, n�ayant pas pu soustraire la victime aux flammes, ce qui, d�apr�s lui, explique ses blessures aux mains. Telles sont les d�clarations faites aux enqu�teurs. Mais devant la cour, il n�a r�pondu � aucune question, donnant l�impression d��tre d�connect� de la r�alit�. Les r�sultats des diff�rents examens psychiatriques demand�s par la justice parlent d�un homme sain, apte � r�pondre de ses actes. C�est devant un dilemme que s�est retrouv�e la cour criminelle, qui a finalement report� son jugement.
A. M.

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