Actualit�s : AFFAIRE DES CINQ LYC�ENS DE OKBA-IBN-NAFA�
L�UPEWA crie au scandale !


Dans un communiqu� rendu public le 1er novembre, l�Union des parents d��l�ves de la wilaya d�Alger (UPEWA) d�nonce l�abus de confiance dont ont �t� victimes les cinq mineurs du lyc�e Okba- Ibn-Nafa�, condamn�s � une ann�e de prison ferme, assortie d�une amende de 50 millions de centimes, pour profanation de l�embl�me national.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Ainsi, pour l�UPEWA, �si ces enfants sont reconnus coupables de d�lits, la responsabilit� incombe en premier lieu, au minist�re de l�Education nationale, qui a failli, d�abord � sa mission d�assurer l��ducation et la formation des enfants de cette R�publique, et ensuite � son devoir et sa responsabilit� envers les parents�. Pour rappel, les faits remontent au 7 d�cembre 2008, lorsque ces cinq lyc�ens, mineurs, avaient dessin�, � l�aide de stylos feutres, sur un drapeau national se trouvant dans un cadre accroch� au mur d�une classe de leur �tablissement, un drapeau fran�ais. Une erreur de jeunesse - ou un geste inconscient - qui a provoqu� une panique g�n�rale dans cet �tablissement et que m�me le ministre de l�Education, Benbouzid, a qualifi� d��impardonnable�. Or, s�il y a erreur, s�il y a �chec, s�il y a d�lit et profanation de l�embl�me national, souligne l�UPEWA, �le coupable est le chef de cet �tablissement scolaire, repr�sentant du minist�re de l�Education nationale�. Et de pr�ciser : �On est en pr�sence d�une situation de d�voiement de mineurs. La faute de ces �l�ves est interne � l��tablissement scolaire. Elle rel�ve de la discipline et de son conseil, pr�vu par la r�glementation de l�Education nationale�. Dans le pire des cas, poursuit-t-il,�ces �l�ves auraient d� rejoindre la caserne pour apprendre � aimer le drapeau national ou, � la limite, le respecter, car notre institution �ducative d�montre, par ce cas absurde, son �chec � faire aimer aux �l�ves et le drapeau national et l�Alg�rie�. Enfin, pour l�UPEWA, �le surdimensionnement de cette affaire n�a d��gal que son instrumentalisation occulte, au moment o� les auteurs de crimes d�atteintes � la R�publique, � la soci�t� et � l��conomie sont blanchis et r�compens�s �.
M. M.

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