Vox populi : UN CONSTAT AMER

Ma modeste contribution dans cette tribune consiste, malheureusement, � �tablir un constat des plus amers quant � la d�gradation de notre cadre de vie si bien que la presse �crite ne cesse d�alerter l�opinion publique sur les cons�quences qui d�couleront de cet �tat de fait.
La r�apparition non fortuite et au grand dam de la population des �pid�mies comme la peste, la m�ningite, le chol�ra puis r�cemment la virose que le commun des mortels avait �radiqu�e, nous renseigne � plus d�un titre sur leur opportunit�. Et que dirions-nous de la nouvelle menace de la grippe porcine plus connue sous le nom de A/H1N1 contre laquelle aucun dispositif de pr�vention pratique n�a �t� mont� pour �viter sa contagion ni sur le plan de la sensibilisation : absence de spots t�l�visuels ou radiophoniques ni de campagnes de vaccination � grande �chelle. Arriv� � ce niveau d�ampleur, l�urgence est � la prise de mesures pour endiguer ces maladies et d�s lors, �viter leur transformation en pand�mies. La responsabilit� de chacun doit �tre bien situ�e � tous les niveaux. Et d�aucuns pointent du doigt les collectivit�s locales tant pour l�incoh�rence de leurs moyens : services d�hygi�ne d�pourvus du minimum fonctionnel, absence de culture d�hygi�ne et d��cologie chez nos �diles qui a cr�� cette situation, malgr� la disponibilit� de budget cons�quent dans certains cas. Il n�en demeure pas moins que l�insouciance � l��gard de la sant� publique est � d�plorer par le manque de civisme de nos concitoyens. Et pourtant, le co�t d�une station de traitement des eaux us�es est de loin moins budg�tivore que l��rection de quelque ouvrage de prestige qui ne participe pas � l�am�lioration du quotidien du citoyen. D�ailleurs, ce bilan amer vaut le d�tour pour constater de visu l��tat lamentable de nos cit�s devenues lieux de pr�dilection � la prolif�ration de toutes sortes de bact�ries. L�absence de campagnes d�abattage a permis aussi une multiplication effarante de populations canines et f�lines. A la tomb�e de la nuit, la sortie de chez soi est devenue p�rilleuse du fait de la pr�sence des meutes de chiens errants aux alentours des cit�s. Pour rappel, Le Soir d�Alg�rie avait m�me fait �cho d�une intrusion nocturne de sangliers au centre d�une agglom�ration � l�est du pays. Ces indus visiteurs poussant leur outrecuidance jusqu�� disputer les contenus des poubelles � la gent animale domestique. Il n�est un secret pour personne que ces animaux v�hiculent des maladies dangereuses et constituent un danger potentiel surtout pour nos enfants qui empruntent chaque jour le chemin de l��cole. De nombreux parents ne parlent que de cette prolif�ration tant. Ils ont peur pour leurs prog�nitures. D�ailleurs, traumatis�e , une famille ne peut plus s�emp�cher d�accompagner, chaque matin, ses enfants � l��cole depuis qu�un des leurs fut mordu par un chien. En ce qui concerne la pollution, on assiste actuellement impuissant � une contamination effr�n�e de nos plages et rivi�res par divers affluents compos�s essentiellement de d�chets chimiques et m�nagers dont le retraitement aujourd�hui s�impose plus que jamais au vu du degr� de pollution de notre environnement surtout en cette p�riode de s�cheresse. Le recyclage de ces eaux � des fins agricoles ou industrielles, nous permettrait de r�server ce pr�cieux liquide uniquement pour les diff�rents usages domestiques. Le cas �ch�ant, leur rejet ne constitue nullement un danger sur l��cosyst�me ou les nappes phr�atiques. L�exemple du Japon est des plus illustratifs dans ce domaine. Pays situ� sur un archipel donc entour� tous azimuts d�eau, recycle plus de 30 % de ses eaux pour ses besoins vitaux. D�ailleurs, le recyclage des d�chets pr�sente un double avantage. Il permet d��conomiser de la mati�re premi�re, donc de pr�server les ressources naturelles et �galement de limiter les risques de pollution de l�air et du sol. N�anmoins, la concr�tisation de cet objectif exige de nous d�agir dans une parfaite synergie, en s�appuyant sur le civisme du citoyen, la mobilisation des mouvements associatifs et la rigueur des pouvoirs publics et jusqu�� l�institution comme l��cole o� l�on apprend � l�enfant d�s son jeune �ge � adopter un comportement �cologique dans son quotidien afin de lui garantir son avenir. Ne dit-on pas : �Une �me saine dans un corps sain.�
Djebrit/ G-TFT

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