R�gions : A�N-DEFLA
Le pr�sum� tueur en s�rie de Khemis-Miliana sous mandat de d�p�t


Depuis la nuit du 29 ao�t 2006 au matin du 18 d�cembre 2007, la commune de Khemis-Miliana a �t� le th��tre de crimes en s�rie � l�issue desquels 5 personnes ont trouv� la mort et 2 autres y ont �chapp� miraculeusement mais avec des blessures assez graves qui leur ont co�t� des s�jours � l�h�pital en plus des traumatismes psychiques.
Crimes, en s�rie parce que toutes les personnes cibl�es �taient des gardiens de nuit, 5 d�entre eux �taient des veilleurs de nuit dans des �coles primaires, un dans une salle de soins achev�e et en voie de r�ception. Le premier crime a �t� perp�tr� dans la nuit du 29 au 30 ao�t 2006. Le veilleur de la salle de soins avait �t� tu� � l�aide d�un parpaing lanc� du toit de la b�tisse sur la t�te de la victime qui avait entendu des bruits et �tait sorti dans la courette. Toujours en 2006, dans la nuit du 6 au 7 septembre, c�est un autre gardien qui est sauvagement agress� en pleine nuit dans une autre �cole. Il s�en �tait sorti apr�s un long s�jour � l�h�pital. Durant l�ann�e 2007, le tueur a frapp� 5 fois : le 4 f�vrier, le 27 ao�t, le 10 d�cembre et la derni�re fois dans la nuit du 17 au 18 d�cembre 2007 o� le gardien de l��cole Brahim Djelloul, sauvagement agress�, bless� � la t�te, a rendu l��me le 1er janvier 2008 dans un h�pital de Blida, apr�s un coma qui a dur� 13 jours. Le plus atroce de ces crimes a �t� celui qui avait �t� perp�tr� dans la nuit du 17 au 18 d�cembre 2007, � l��cole primaire Kerdjidj-Djilali (quartier Djenane-Maddour-Bela�d), � l�ouest de la ville de Khemis-Miliana. En effet, le gardien de nuit, Menzoul Abdelkader, apr�s avoir �t� tu�, avait �t� asperg� d�alcool � br�ler trouv� tout pr�s dans une bo�te � pharmacie. De janvier 2008 � novembre 2009, enqu�tes et contre-enqu�tes, investigations, recoupements, des dizaines de personnes entendues. La police, indiquent de nombreuses sources concordantes, a mis tous les moyens en �uvre pour �lucider cette affaire de crimes en s�rie, avec deux �l�ment essentiels : les crimes ont �t� commis avec une �arme� toujours prise sur les lieux soit une brique, soit un parpaing, soit une barre de fer, soit un outil, ou encore le feu. Jamais de couteau ni d�armes � feu. Deuxi�me �l�ment ayant guid� les enqu�teurs, les personnes cibl�es �taient tous des gardiens de nuit. Portrait-robot, analyses de psychologues, appels � t�moin, tout a �t� mis en �uvre. Cet immense effort fourni par les policiers a fini par donner ses fruits. Une information capitale leur a permis d�identifier le pr�sum� coupable, A. T., 32 ans, natif de Khemis-Miliana. Il a �t� interpell� au milieu de la semaine �coul�e. Pr�sent� au parquet jeudi 12/11, il a �t� plac� sous mandat de d�p�t, a-t-on appris de diverses sources concordantes par le juge d�instruction pr�s le tribunal de Khemis-Miliana. L�enqu�te men�e par la S�ret� de da�ra de Khemis-Miliana, par les �l�ments de la BMPJ, par diverses sp�cialistes d�p�ch�s par la centrale a permis aussi tout en �lucidant cette �nigme qui n�avait que trop dur�, d�arr�ter trois receleurs qui avaient achet� les t�l�phones portables ayant appartenu aux victimes bless�es ou assassin�es. Les trois individus mis en cause pour recel ont aussi �t� plac�s sous mandat de d�p�t. Certes, il s�agit l� d�un bon point pour la police, obtenu apr�s la r�organisation de fond en comble des services, de tr�s nombreuses r�affectations de policiers et de cadres, mais il reste d�autres crimes � �lucider, notamment l�assassinat du bijoutier Benkhedouma Abdelkader et celui de cette vieille femme assassin�e � Souma� puis mutil�e.

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