Depuis jeudi, la maison de la culture de B�ja�a vibre aux rythmes de la 2e �dition du Festival de la musique et de la chanson kabyles, une �dition qui s�annonce sous le signe de la f�te avec une ouverture tr�s color�e et conviviale qui annonce un programme vari�, alternant danses folkloriques, chorales, concerts de guitares et cin�ma.
Tout a �t� con�u, y compris le d�cor de la maison de la culture, pour irradier non seulement la bonhomie et la d�contraction, mais aussi mettre tous les visiteurs dans les couleurs et les rep�res de la Kabylie profonde. H�tesses en tenue de carnaval et visage cach�s sous des effigies de figures embl�matiques de la chanson kabyle, un patio transform� en afrag, courette typique des vieilles maisons de la r�gion et �vent� par de larges tentures frapp�es aux couleurs du soleil, et un d�cor sc�nique affriolant, le tout d�di� � la sainte de B�ja�a, Yemma Gouraya, convi�e apparemment pour y apporter sa b�n�diction... tels en sont, en effet, les �l�ments de cette agr�able mise en sc�ne. Durant six jours, le festival, par-del� la comp�tition ouverte � des artistes en herbe de huit wilayas, (B�ja�a, Tizi-Ouzou, Bouira, Boumerd�s, Alger, S�tif, Bordj Bou-Arr�ridj et Jijel) entend se d�cliner en plusieurs concerts ouverts � des figures connues, notamment Mohamed Allaoua, Hassiba Amrouche, Bouhi, Les Abranis, etc. Nouara, grande vedette des ann�es post-ind�pendance, sera �galement de la f�te. Autour des concerts, il est �galement pr�vu des conf�rences- d�bats, con�ues en forme d�hommages d�di�s � Allaoua Zerrouki et Nouara, mais qui seront l�occasion d��voquer d�autres personnalit�s non moins prestigieuses, � l�instar de Taleb Rabah, Khima, A�t-Ouarab et Alioua Amara. Des ateliers d��criture en po�sie, musique et art dramatique sont �galement au programme.
R. C.

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