Les travaux du conf�rencier fran�ais portent sur la question de l��galit� dans la philosophie contemporaine et sur la promotion de la d�mocratie � partir des ann�es 1990.
�La d�mocratie est-elle exportable ?� C��tait le titre de la conf�rence anim�e par Florent Gu�nard, ancien �l�ve de l�Ecole normale sup�rieure de Paris et ma�tre de conf�rences au d�partement de philosophie de l'universit� de Nantes, au si�ge du CCF d�Annaba, mardi dernier. Sp�cialiste de philosophie politique et morale, le conf�rencier est notamment l�auteur de plusieurs essais dont Rousseau et le travail de la convenance, paru aux �ditions Honor� Champion en 2004, Rousseau, Anthologie de textes comment�s �dit� par Hachette Education en 2001, Les marchands de d�mocratie, paru aux �ditions Le Seuil en 2008, ainsi que de diverses �tudes sur la philosophie du XVIIIe si�cle. Avec la participation de Jean- Fran�ois Poirier qui, au cours de la conf�rence, a bien trac� les limites du d�bat, afin de rester dans �une �atmosph�re philosophique d�nu�e de politique�. Florent Gu�nard, tout en se basant sur les �tudes des anciens philosophes, qui ont abord� le sujet de la paix perp�tuelle, a fait un expos� reliant soci�t�s traditionnelles et contemporaines ; il a tent� de d�montrer que les Etats r�publicains ou ce qu�on appelle aujourd�hui les Etats d�mocrates, commercialisent et nouent des relations �conomiques et ne se font pas la guerre pour la conqu�te ou pour le prestige, comme les anciennes monarchies. Pour acc�der � cette �paix perp�tuelle�, il faut donc, selon l�orateur, remplir la condition premi�re d�un monde compos� d�Etats d�mocratiques. Quand le peuple est au pouvoir, il ne fait pas la guerre pour la bonne raison qu�il est le premier � en souffrir. Y a-t-il des conditions �conomiques, culturelles et sociales pour exercer la d�mocratie ? Est-il possible d�exporter un mod�le d�mocratique ? Qu�est-ce que la d�mocratie participative dans son sens propre et peut-on l�appliquer sans conditions ? C��taient l� les axes qui ont fait l�objet d�un d�bat anim�, o� les auditeurs ont apport� r�flexions et pos� des questions sur ce vaste sujet.
Amira F.

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