Actualit�s : SANT�
Vers un plan national de lutte contre la surdit�


�J�attends de vous des recommandations pour initier un plan national de prise en charge de la surdit�, a indiqu� le ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, en s�adressant aux participants aux deuxi�mes assises internationales de la surdit�, ouvertes vendredi en d�but de soir�e � l�h�tel Sabri d�Annaba.
Le ministre qui reconna�t que la surdit� constitue un handicap r�el, n�cessitant une prise en charge efficiente et multidisciplinaire (chirurgiens, orthophonistes, psychologues...), a assur� les pr�sents de la disponibilit� de son d�partement � accompagner leurs efforts. Il a tenu, � cette occasion, � rendre hommage � l�ensemble de l��quipe du service d�oto-rhino-laryngologie (ORL) de l�h�pital Dorban, relevant du centre hospitalier universitaire (CHU) d�Annaba, qui a r�alis� pr�s du tiers des 600 implants cochl�aires op�r�s en Alg�rie, ces deux derni�res ann�es. Ces journ�es, qui sont organis�es par la Soci�t� alg�rienne d�ORL et de la chirurgie de la face et du cou et pr�sid�es par le professeur Abderrahmane Sa�dia, �galement chef du service pr�cit� et directeur g�n�ral du CHU de Annaba, ont vu une participation record de praticiens alg�riens venus des quatre coins du pays ainsi que d�une cinquantaine d��trangers, dont des Fran�ais, des Belges et d�autres nationalit�s europ�ennes, ainsi que d�autres venant de pays arabes, notamment du Liban. Des enfants ayant b�n�fici� d�implants cochl�aires, accompagn�s de leurs parents, �taient �galement pr�sents dans la salle. A l�aide de diapos et de s�quences film�es, retra�ant le suivi et l��valuation des implant�s, pr�sent�s par le docteur N. Djerad, du centre d�implantation cochl�aire du CHU d�Annaba, l�assistance a eu un aper�u sur les progr�s r�alis�s par les implant�s, en majorit� des enfants, qui poursuivent actuellement leur scolarit� dans des �coles pour normo-entendants, mais �galement quelques adultes. Des progr�s hautement appr�ci�s, ayant soulev� des applaudissements dans la salle. Pr�s d�une cinquantaine de communications de haute facture seront pr�sent�es par des sp�cialistes nationaux et �trangers, dont d��minents professeurs, lors de ces deuxi�mes assises, sur une pathologie qui, auparavant, plongeait les concern�s dans un monde de silence.
A. Bouacha

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