L�Alg�rie est encore � la tra�ne en mati�re d�am�lioration du climat d�affaires et de d�veloppement du secteur priv�. Une assertion que confirme un rapport de la Banque mondiale, rendu public le mois dernier et intitul� �Des privil�ges � la concurrence : renforcer la croissance par le d�veloppement du secteur priv� dans la r�gion du Moyen-Orient et d�Afrique du Nord�.
Ce rapport appelle notamment � �r�duire les pratiques arbitraires et discr�tionnaires qui affaiblissent l�environnement des affaires afin d�encourager l�entrepreneuriat et l�investissement �. Et c�est justement dans ce domaine que la conduite actuelle de la chose �conomique marque le pas, l�Alg�rie peinant � diversifier ses exportations. Et d�autant que la r�glementation n�est pas appliqu�e de mani�re �quitable � tous les entrepreneurs, des barri�res formelles et informelles brident les op�rateurs du commerce ext�rieur, la transparence fait encore d�faut et les r�formes lanc�es sont men�es de mani�re impr�visible et incoh�rente. Voire, les pratiques de distribution renti�re, les privil�ges et les conflits d�int�r�ts entre responsables publics et entrepreneurs priv�s, immixtion politique et le manque de consensus entre acteurs �conomiques perdurent malgr� toutes les r�formes et vell�it�s r�formatrices. Et la Banque mondiale rejette �galement la balle dans le camp du secteur priv� qui doit s�ouvrir, d�velopper davantage sa repr�sentativit� et mieux s�organiser.
C. B.

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