La JSK l�a fait. Elle a accompli la mission qui lui �tait assign�e pour le second tour pr�liminaire de cette �dition de la Ligue des champions en �cartant de son chemin le Club Africain, un adversaire d�un tout autre calibre que celui qui �tait propos� pour le tour de chauffe.
En fin de compte, cette double confrontation face aux Tunisois du Club Africain aura �t� d�abord et avant tout un sacr� test de caract�re devant une �quipe relativement de m�me stature. Du moins tel �tait pr�sent� le Club Africain. Il est vrai que ce dernier, lors du match aller au stade d�El-Menzah, a montr� une hargne, un c�ur incroyable pour remonter un but de retard alors qu�il �voluait avec deux joueurs en moins compar� aux Canaris. Un match qui suscita la moue chez beaucoup de supporters de la JSK. Ces supporters qui, vendredi, lors du match retour ont certainement appr�ci� cette m�me hargne et ce c�ur dont ont cette fois fait preuve les joueurs d�Alain Geiger. Rabie Meftah et ses camarades, r�duits � dix pendant pr�s d�une heure apr�s l�expulsion justifi�e de Yahia-Ch�rif, ont fait mieux que se limiter � contrer les Tunisois. Plus �pointilleux� dans leur organisation qu�ils ne l��taient lors du match aller et techniquement sup�rieurs � leurs adversaires, les Canaris, contrairement � ce que leurs supporters pouvaient craindre, se sont offert les meilleures opportunit�s que des Clubistes, franchement beaucoup moins fringants que ne le laissait supposer leur statut d��ternel habitu� aux premiers r�les chez nos voisins de l�Est. En fait, si l�on excepte les dix premi�res minutes de la deuxi�me mi-temps, les Rouge et Blanc de Tunis n�ont jamais su ou pu d�montrer qu�ils pouvaient prendre le dessus sur les Canaris qui, eux, pass�es ces dix minutes, ont de nouveau fait passer les plus durs moments � Nefzi, le gardien de but clubiste. Le test de caract�re auquel �taient confront�s les Kabyles, ils l�ont r�ussi finalement avec mention jusqu�� ce que les Tunisois, � leur tour, aient �t� contraints d��voluer � dix, � l�heure de jeu avec l�exclusion de Traor�. C�est � partir de cet instant qu�il devenait tr�s clair qu�il aurait fallu un r�el cataclysme pour que le repr�sentant alg�rien ne soit pas de la partie lors du troisi�me tour pr�liminaire. En fait, tout en arrachant son ticket qualificatif, la JSK a eu globalement, en l�espace des quatre-vingt-dix minutes, vendredi, � faire reluire son blason apr�s la �petite� production d�El-Menzah. Celle-l� qui a �t� de toute �vidence pleine d�enseignements pour le staff technique kabyle.
M. Azedine

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