Le plus populaire des hommes politiques japonais, Yoichi Masuzoe, a lanc� hier un nouveau parti, en promettant de rompre avec les politiques d�mod�es de la vieille formation conservatrice � laquelle il appartenait.
Cet ancien professeur de sciences politiques, qui a �t� notamment ministre de la Sant� dans le pr�c�dent gouvernement de droite, est le dernier en date des poids lourds du Parti lib�ral d�mocrate (PLD) � faire d�fection, apr�s la d�faite historique des conservateurs aux �lections l�gislatives d�ao�t 2009. M. Masuzoe, 61 ans, plac� dans les sondages comme le candidat pr�f�r� des Japonais pour le poste de Premier ministre, promet une autre politique que celle d�un PLD � bout de souffle et d�un Parti d�mocrate (centre-gauche) contest� sept mois � peine apr�s son arriv�e au pouvoir. �Un changement s�est produit l��t� dernier, mais l��quipe (du Premier ministre Yukio) Hatoyama est en plein d�sarroi. Les gens sont vraiment d��us�, a-t-il dit devant les m�dias. �D�un autre c�t�, ils n�esp�rent pas non plus le retour d�un gouvernement PLD�, a d�clar� M. Masuzoe � l�adresse de son ancien parti qui a domin� la vie politique japonaise pendant plus d�un demi-si�cle. Son nouveau parti s�appellera �Shinto Kaikaku�, ce qui signifie litt�ralement �Nouveau parti pour la r�forme�. Il a �t� cr�� sur les bases d�un autre parti, le Parti de la renaissance du Japon. Cinq anciens membres du PLD ont rejoint la nouvelle formation, qui veut constituer une force ind�pendante au Parlement, entre le PLD et le Parti d�mocrate du Japon (PDJ). M. Masuzoe pr�ne une �quipe gouvernementale restreinte, une r�duction des imp�ts sur les soci�t�s et une d�r�gulation plus rapide afin de stimuler la reprise de la deuxi�me �conomie du monde. �Je voudrais mener une grande r�forme du Japon�, a-t-il dit. Plusieurs figures du PLD ont fait d�fection r�cemment, dont l�ancien ministre des Finances Kaoru Yosano, affaiblissant encore les chances des conservateurs � quelques semaines des �lections s�natoriales de juillet. M. Hatoyama est lui en chute libre dans les sondages, avec un taux de popularit� endessous des 30%, apr�s avoir d�but� son mandat � plus de 70% d�opinions favorables.

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