Actualit�s : LE MINISTRE DE LA SOLIDARIT� CHEZ LES PERSONNES DU 3e �GE
�Les Alg�riens sont oblig�s de s�occuper des leurs, sinon il y a la loi !�


�Il y a le code p�nal et ma loi � moi ! S�occuper des parents est un principe sacr� que nous devons faire valoir et faire respecter�, a affirm� hier le ministre de la Solidarit�, de la Famille et de la Communaut� alg�rienne � l��tranger, Djamel Ould Abb�s, lors d�une visite officielle qu�il a effectu�e, accompagn�e d�une importante d�l�gation, au centre des personnes �g�es de Sidi-Moussa.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - Le ministre faisait allusion au projet de loi relatif � la protection et la promotion des personnes �g�es, �labor� par son d�partement et endoss� par le gouvernement. Il vise � amener les enfants � prendre en charge leurs parents. L�on pr�voit des amendes et des poursuites judiciaires. Djamel Ould Abb�s a ajout� que cette loi a �t� soumise au pr�sident de la R�publique, � laquelle il a apport� des modifications. �Elle sera mise en application � partir de 2010, je veux dire avant la fin de l�ann�e en cours�, a-t-il pr�cis�. En 2008, le ministre avait assur� que ce projet de loi allait entrer en vigueur durant la m�me ann�e. Apparemment, Djamel Ould Abb�s ne veut rien entendre. La crise de logement n�est pas un argument suffisant � ses yeux pour justifier le fait que certains enfants abandonnent leurs parents. �Depuis 1999, pr�s de 11 millions d�Alg�riens ont b�n�fici� de nouveaux logements accord�s dans le cadre de la politique du pr�sident�, a-t-il soutenu, �tayant ses propos par l�histoire d�un citoyen qui avait plac� sa maman, �g�e de 90 ans, dans un centre parce que sa femme n�en voulait plus. C��tait en 2009, lors de la f�te de l�A�d El K�bir. �Ce sont des conflits familiaux qui induisent de tels comportements. Il ne faut pas oublier que le terrorisme a compl�tement boulevers� la cellule familiale alg�rienne�, a-t-il dit. A l�occasion, le ministre a inaugur� un hammam th�rapeutique dont vont b�n�ficier les 235 pensionnaires et en a visit� quelques chambres. Des visages path�tiques et tristes. Certaines pensionnaires avaient mis leurs plus beaux habits pour recevoir Djamel Ould Abb�s, d�autres n�ont pas cess� de lancer des youyous � son passage en guise de bienvenue. Le centre compte 112 malades mentaux. Des malades souffrant de handicap lourd sont aussi pris en charge. �Ces centres ne sont ni des mouroirs, ni des hospices. L��tat assure toutes les commodit�s d�une vie d�cente � ses citoyens�, a affirm� le ministre.
I. B.

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