Le milieu axial du Racing Santander a honor� vendredi sa cinqui�me cape, toutes comp�titions confondues. D�barqu� en mars dernier dans des conditions extr�mes (il a rejoint le stage d�avant-test contre la Serbie tardivement) il est reparti en Espagne avec une pubalgie qui l�a �loign� plusieurs semaines durant des terrains de la Liga. Auteur d�une premi�re prestation, face aux Slov�nes, correcte dans son ensemble, Lacen a fourni � la ligne m�diane royale des Anglais un gros match. Retrouv�, mais toujours souffrant de son probl�me du pubis, Lacen a parcouru les kilom�tres. Sans se fatiguer. Ni prendre l�air. Face aux journalistes qui le rencontraient � la zone mixte, l�Espagnol des Verts raconte la bataille de Green-Point.
Le nul face aux Anglais n�a pas �t� facile � obtenir ?
C�est l�Angleterre qu�on avait en face. Il nous fallait sortir le grand jeu, tout donner pour ne point regretter. Le match de Slov�nie nous a marqu�s. On �tait persuad�s que si l�on jouait avec plus de mordant, le r�sultat suivrait. C�est vrai qu�on aurait aim� partir avec le plein de points, mais un point, ce n�est pas si mauvais que �a.
L�Alg�rie �tait-elle en mesure de remporter les trois points ?
Amplement et on l�aurait m�rit�. Je dirai que c�est dommage qu�on n�ait pas os� davantage sur le plan offensif.
Avouez qu�en face, il y avait de sacr�s clients ?
C�est s�r qu�on avait � faire � de sacr�s footballeurs � l�exp�rience av�r�e et � la renomm�e �tablie. Sur le terrain, les choses se passent autrement. Il fallait livrer un combat d�hommes � hommes. Ne pas trop se focaliser si l�adversaire a pour nom Lampard, Barry ou Gerrard.
Votre entente avec Yebda ne fait plus de doute. Y a-t-il un secret � cela ?
Pas le moindre. Juste qu�on se comprend de mieux en mieux au fil des matches. Avec Hassan, on a press� haut et on commenc� par gagner quelques duels. La suite a �t� plus facile m�me si vers la fin on a eu du mal � contenir leurs assauts r�p�t�s.
Quelles ont �t� les consignes de Sa�dane avant le match et pendant la pause-citron ?
Garder le ballon le plus longtemps possible. Les Anglais n�aiment pas voir le cuir leur passer sous le nez. C�est le seul moyen de les user physiquement et mentalement. Plus on conservait le ballon, plus on gagnait la bataille du milieu.
Apr�s cette d�bauche d��nergie, il vous faudra une sacr�e dose de volont� pour affronter les Am�ricains qui, eux non plus, ne l�chent rien depuis le d�but de ce tournoi�
C�est une �quipe qui, comme vous le dites, ne l�che pas prise. Elle joue le match depuis la premi�re jusqu�� l�ultime seconde. Elle a un mental de fer et, elle aussi, a besoin de la victoire pour passer. Il nous faut cette victoire. Ce sera dur mais nous n�avons pas le choix. Si on veut aller loin dans ce tournoi, on doit le faire.
Propos recueillis par M. B.

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